Dossier d’œuvre architecture IA00076535 | Réalisé par
Dufournier Benoît
Dufournier Benoît

Chercheur au service régional de l'Inventaire de 1985 à 1992, en charge du recensement du patrimoine industriel.

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Fournier Bertrand (Rédacteur)
Fournier Bertrand

Chercheur de l'Inventaire du patrimoine - Région Hauts-de-France

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  • patrimoine industriel, Somme
  • enquête thématique départementale, Reconstruction de la Haute-Somme
  • patrimoine de la Reconstruction, La première Reconstruction
Ancienne sucrerie Coquin et Cie, puis râperie de betteraves de la Société Vermandoise de Sucreries (S.V.S.)
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Santerre Haute-Somme - Péronne
  • Commune Cartigny
  • Adresse rue du Poirier
  • Cadastre 2015 S 93, 98, 106
  • Dénominations
    sucrerie, râperie
  • Précision dénomination
    sucrerie de betteraves, râperie de betteraves
  • Appellations
    Coquin et Cie , Société Vermandoise de Sucreries (S.V.S.)
  • Destinations
    entrepôt agricole
  • Parties constituantes non étudiées
    atelier de fabrication, aire de lavage, pont bascule, logement patronal, logement d'ouvriers, bureau, silo, conciergerie

Râperie de betteraves ayant succédé à une sucrerie gérée en 1861 par les frères Coquin et Cie. L'entreprise devient Coquin A. Sagnier et Cie en 1896. Elle est ensuite transformée en société en commandite simple portant le nom de Sagnier & Cie en 1898.

La sucrerie de betteraves, qui est exploitée par Armand Louis Sagnier, est dévastée pendant la première guerre mondiale. En 1920, l'estimation des pertes subies est évaluée à 6,5 millions de francs (valeur 1921). Les ruines de l'établissement sont reprises par la Société Vermandoise de Sucreries qui utilise le site pour l'installation d'une nouvelle râperie alimentant la Sucrerie de Sainte-Emilie. La nouvelle usine est opérationnelle en 1924. L'architecture développe un vocabulaire ornemental commun à tous les établissements dépendants de ce groupe industriel.

La râperie cesse son activité vers 1950. Dès lors, les bâtiments sont utilisés pour le stockage des céréales. Devenue sans usage, la cheminée est démontée vers 1978. Le site est par ailleurs complété vers 1985 de nouveaux silos à grains.

Equipement industriel : en 1861, la sucrerie fonctionne avec trois chaudières et une machine à vapeur de 20 CV pour la râperie, 2 machines (10 cv) pour turbine et pompes.

Effectif et approche sociale : en 1939, la râperie emploie 40 ouvriers permanents. En 1985 : 3 salariés.

La râperie est implantée en périphérie du village de Cartigny, à proximité de la route qui mène à la D44. Les ateliers de fabrication sont construits en pan-de-fer et brique. La partie nord-est en surélévation et comble à surcroît. Les toits sont à longs pans.

Les logements d'ouvriers sont également construits en brique, avec ornement géométrique, à un étage carré, toit à longs pans.

Le logement patronal ou conciergerie est construit en brique, en rez-de-chaussée, couvert d'un toit à longs pans, croupe et demi-croupe. Ses baies sont rectangulaires, avec arc en anse de panier.

  • Murs
    • brique pan de fer
    • ciment
    • essentage d'ardoise
  • Toits
    tuile mécanique, tôle ondulée
  • Étages
    1 étage carré, comble à surcroît
  • Couvrements
    • charpente métallique apparente
  • Couvertures
    • terrasse
    • toit à longs pans pignon couvert
    • appentis
    • demi-croupe
    • croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier droit
  • Énergies
    • énergie thermique
  • Techniques
    • céramique
  • Précision représentations

    Le décor se situe sur le logement d'ouvriers et sur les élévations nord et sud des ateliers de fabrication (médaillons avec initiales V.S. pour Vermandoise de Sucreries).

  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    atelier de fabrication

Appareil décoratif brique bicolore : pilastres, chapiteaux, faux oeils de boeuf à bossages ; modèle architectural commun à plusieurs sucreries (Etricourt-Manancourt, Liéramont, Sainte-Emilie).

Ce dossier de recensement du patrimoine industriel de la Somme, établi en 1988 par Benoît Dufournier et complété en 2003 par l'agence Bailly, a été mis à jour et enrichi par Bertrand Fournier en 2018 dans le cadre de l'enquête thématique régionale sur la Première Reconstruction industrielle.

Bibliographie

  • INVENTAIRE GENERAL DU PATRIMOINE CULTUREL. Région PICARDIE. Architectures de la Reconstruction dans l'Est de la Somme. Réd. Carmen Popescu, collab. Aline Magnien ; photogr. jean-Claude Rime, Thierry Lefébure. Lyon : Lieux Dits, 2006 (Itinéraires du patrimoine, 297).

Documents figurés

  • Cartigny (Somme). Vue générale, carte postale, phot. E. Souillard, Plaques Lumière, [avant 1914] (coll. part.).

  • Cartigny. La Fabrique, carte postale, phot. Laval, édit. Vasseur, [après 1914] (coll. part.).

Date(s) d'enquête : 1988; Date(s) de rédaction : 1990, 2015
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dufournier Benoît
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Chercheur au service régional de l'Inventaire de 1985 à 1992, en charge du recensement du patrimoine industriel.

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Fournier Bertrand
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