Dossier d’œuvre architecture IA00076536 | Réalisé par
Dufournier Benoît
Dufournier Benoît

Chercheur au service régional de l'Inventaire de 1985 à 1992, en charge du recensement du patrimoine industriel.

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  • patrimoine industriel, Somme
  • patrimoine de la Reconstruction, La première Reconstruction
Ancienne sucrerie Normand et Cie, puis Sucrerie Centrale du Santerre, puis Société Vermandoise Industrie
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Ministère de la culture - Inventaire général
  • (c) AGIR-Pic

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Trois Vallées - Crécy-en-Ponthieu
  • Commune Dompierre-Becquincourt
  • Lieu-dit la Sucrerie, la Remise du Moulin
  • Adresse R. D. 71
  • Cadastre 1983 S 38 à 48, 54 à 95, 97 à 111
  • Dénominations
    sucrerie
  • Précision dénomination
    sucrerie de betteraves
  • Appellations
    Normand et Cie, Sucrerie Centrale du Santerre , Société Vermandoise Industrie
  • Parties constituantes non étudiées
    atelier de fabrication, cheminée d'usine, château d'eau, réservoir industriel, chaufferie, magasin industriel, atelier de réparation, bureau, aire des matières premières, logement patronal, logement d'ouvriers, jardin ouvrier, cantine, hangar industriel

La sucrerie est fondée en 1879 par Normand.

Dès le début du conflit, en août et en septembre 1914, le village de Dompierre subit des bombardements intensifs qui détruisent une grande partie des habitations ainsi que la sucrerie. Mais, en décembre 1914, l'usine est aussi le théâtre de fraternisations qui sont relatées durant la nuit de Noël et le 30 décembre. Dans les années qui suivent, l'usine est pillée et finalement détruite.

A l'issue du conflit, Normand décide de fonder la Sucrerie Centrale du Santerre qui réunit les indemnités de dommages de guerre de six anciennes sucreries et râperies. La sucrerie est entièrement reconstruite à partir de 1922. Les travaux sont achevés en 1923 et l'usine est remise en activité lors de la campagne de 1923-1924. L'établissement fonctionne avec trois râperies établies à Proyart, Dreslincourt et Flaucourt.

Durant les décennies suivantes, la sucrerie est régulièrement modernisée et fait l'objet de plusieurs extensions : râperie, distillerie, four à chaux, cuves, logements sociaux. Elle cesse finalement son activité en 1988.

Équipement et capacité de production :

1881 : 2 générateurs à vapeur. 1892 : 9 chaudières à vapeur et autres appareils. 1925 : 4 chaudières à charbon Stirling.

Avant 1914, la capacité de production de la sucrerie est de 700 t. de betteraves / jour. En 1927, après la reconstruction totale de l'usine la capacité de traitement augmente de 78 % et atteint 1250 t. / jour. En 1985, l'usine absorbe environ 4500 tonnes de betteraves / jour. Évolution des effectifs : En 1962, plus de 200 salariés. 1983 : 255 personnes. 1986 : moins de 200 salariés.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle
    • Principale : 1er quart 20e siècle, 2e quart 20e siècle, 3e quart 20e siècle
  • Dates
    • 1879, daté par source
    • 1922, daté par source

Usine principalement en brique à couverture d'ardoise.

Chaufferie en brique et pan de fer à élévation ordonnancée, toit à longs pans avec comble à surcroît.

Ateliers de fabrication principaux en brique, toits à longs pans.

Magasins industriels à toits à longs pans.

Ateliers de réparation en shed.

Ateliers de distillerie en brique et pan de fer à trois étages carrés et entresols.

Four à chaux en brique et pan de fer, toit à longs pans et comble à surcroît.

Logements d'ouvriers de type modulaire en rez-de-chaussée avec étage de comble, toits à longs pans avec demi-croupe couverts de tuile mécanique.

  • Murs
    • brique pan de fer
    • brique creuse
    • essentage de tôle
    • essentage d'ardoise
  • Toits
    ardoise, tuile mécanique, tôle ondulée
  • Étages
    sous-sol, 3 étages carrés, étage de comble
  • Couvrements
    • charpente métallique apparente
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée, élévation ordonnancée sans travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • shed
    • toit bombé
    • pignon couvert
    • pignon découvert
    • croupe
    • demi-croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier droit
  • Autres organes de circulation
    monte-charge
  • Énergies
    • énergie thermique
  • État de conservation
    menacé, établissement industriel désaffecté
  • Techniques
    • céramique
  • Précision représentations

    Décor géométrique sur les élévations nord et sud des ateliers principaux.

  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    machine de production

PAS DE PHOTO.

Bibliographie

  • SCHNAKENBOURG, Christian. Histoire de l'industrie sucrière en Picardie (1810-1980). Université de Picardie Jules Verne. Équipe de recherches sur les systèmes industriels, pôle de recherche en Sciences humaines et sociales. Octobre 1997.

    p. 108.

Documents figurés

  • Ruines de la sucrerie de Dompierre, dessin aquarellé de François Flameng. In : L'Illustration, août 1916.

Date(s) d'enquête : 1988; Date(s) de rédaction : 1990, 2016
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dufournier Benoît
Dufournier Benoît

Chercheur au service régional de l'Inventaire de 1985 à 1992, en charge du recensement du patrimoine industriel.

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