La patène et la coupe portent le poinçon de l'orfèvre parisien Maurice Poussièlgue-Rusand, dit Poussièlgue-Rusand fils, héritier d'une des plus grandes maisons parisiennes d'orfèvrerie et d'objets religieux de son temps. La collaboration avec de nombreux artistes ainsi que la participation aux principales expositions d'art sacré du début du 20e siècle lui permet d'être en accord avec les principales tendances stylistiques contemporaines. Ainsi le calice, avec sa forme néo-romane, son décor sobre de symboles religieux et l'utilisation de formules liturgiques en latin comme partie prenante de l'ornementation, forme une pièce caractéristique de l'orfèvrerie Art déco qui s'épanouit durant l'entre-deux-guerres. Comme l'indique l'inscription gravée sous le pied du calice, l'ensemble a été offert en 1924, probablement à l'occasion de son ordination, à l'abbé Pierre Nettersheim, qui a été curé de la paroisse de Canaples de 1942 à 1969.