Dossier d’œuvre architecture IA59004957 | Réalisé par
Ramette Jean-Marc
Ramette Jean-Marc

Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.

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  • enquête thématique régionale, Les ouvrages fortifiés de la Première Guerre mondiale
Casemate à canon 607, dite Langer Max
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
  • (c) Les Amis du Patrimoine Santois

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Métropole européenne de Lille - Lille-6
  • Commune Santes
  • Adresse 8 avenue Albert-Bernard
  • Cadastre 2014 AS 40, 56, 57
  • Dénominations
    casemate
  • Précision dénomination
    Casemate d'artillerie
  • Appellations
    607, Langer Max, blockhaus
  • Dossier dont ce dossier est partie constituante

Les allemands installèrent, dans la cour de la sucrerie Bernard à Santes, une des plus grosse pièce d'artillerie de la Première Guerre mondiale : le canon de 380 mm (38-cm-Geschütz), ou 38 cm SK L/45 C/13 selon la terminologie allemande. Il s'agit au départ d'un canon de marine de marque Krupp, à chargement rapide (un tir tous les quart d'heure) monté sur un affût terrestre (d'autres furent installés sur des affût-Trucks sur voies ferrées). Sa portée est d'environ 45 km et ses obus pèsent jusqu'à 760kg. Celui de Santes serait entré en action en juillet 1917 ou au début 1918. Il aurait eu pour cibles les villes d'Hazebrouck et de Bailleul. Les Langer Max furent tous démantelés par décision interministérielle au début des années 1920. Si certains sites ont conservé leur cuve à canon ou des casemates à munitions, il ne reste ici aucune trace visible. On peut toutefois penser que certains de ces vestiges se trouvent encore sous le parc de la mairie.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 20e siècle

Cet ensemble est composé de 5 abris en L et de 3 abris en U espacés les uns des autres de 30 à 60 m. Chacun comporte à ses deux extrémités une niche que l'on peut imaginer à munitions, cependant on aperçoit ni banquette de tir sur le sur l'arrière ni cuve à mitrailleuse sur le dessus... Presque entièrement enterrés, les entrées en sont invisibles.

  • Murs
    • béton béton armé
  • Toits
    béton en couverture
  • Étages
    en rez-de-chaussée
  • Couvertures
    • terrasse
  • Typologies
    casemate à canon
  • État de conservation
    détruit
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2012; Date(s) de rédaction : 2017
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Ramette Jean-Marc
Ramette Jean-Marc

Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.

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