Documents figurés : Le cadastre de 1813 (doc. 1) figure un édifice orienté de plan allongé à chevet polygonal, bordé au sud par le cimetière clos d'un mur. Des contreforts sont visibles au sud et à l'est. Une extension est visible, au nord du chœur. Le cadastre de 1852 (doc. 2) montre une extension au nord du clocher-porche et un bâtiment privé, plaqué contre le portail occidental. Le mur est du cimetière a été redressé. Sources : Les sources conservées à la bibliothèque municipale (série M) indiquent que le mur du cimetière, partiellement écroulé en 1841, n'est toujours pas rétabli en 1844. Après la suppression du cimetière, Warin demande, en 1871, de faire un square dans l'ancien cimetière qui est devenu une place publique, "ce qui n'est pas convenable". Les sources conservées aux archives départementales (série O) mentionnent la suppression du cimetière en 1865, abandonné depuis 1840. L'église fait l'objet de plusieurs réparations en 1869 (toiture) et en 1883 (toiture, clocher, fenêtres). Devis de restauration de l'église effectué en 1920 par l'architecte Vivien.

Les sources conservées aux archives nationales (série F/21) indiquent que le tableau représentant Saint Joseph et l'Enfant Jésus, copie d'après Murillo exécutée par Mme Rolland, est attribué à l'église en 1850.

Travaux historiques : Selon le Dictionnaire historique et archéologique de Picardie (1909), l'église paroissiale Saint-Pierre, attestée en 1125, dépendait du prieuré Saint-Rémy-au-Bois (dit Notre-Dame-de-Grâce), appartenant à l'abbaye Saint-Fuscien. En 1791, l'église de Montières devient succursale de Saint-Jacques pour Montières et les faubourgs de Hem et de la Hotoie. L'édifice construit en pierre (nef datée du 14e siècle avec porche sud du 16e siècle), à l'exception des bas-côtés en briques ajoutés à la fin du 19e siècle, semble se trouver sur l'emplacement d'un édifice plus ancien. Une tour carrée s'élève à l'ouest. Un cimetière existait au sud de l'église.