Dossier d’œuvre architecture IA80006482 | Réalisé par ;
Barbedor Isabelle (Rédacteur)
Barbedor Isabelle

Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.

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  • patrimoine funéraire, le cimetière de la Madeleine
Enclos funéraire des familles Desmarquest Jean-Baptiste, Desmarquest-Legrand, Desmarquest-Duprey, Desmarquest-Desmarquest, Desmarquest-[...], Legrand-Desmarquest, Vignier-Desmarquest, Lamy-Desmarquest
Œuvre repérée
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
  • (c) Ville d'Amiens

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Grand Amiénois
  • Commune Amiens
  • Adresse rue Saint-Maurice , 50 plaine C Cimetière de la Madeleine
  • Cadastre non cadastré
  • Dénominations
    enclos funéraire
  • Appellations
    familles Desmarquest Jean-Baptiste, Desmarquest-Legrand, Desmarquest-Duprey, Desmarquest-Desmarquest, Desmarquest-[...], Legrand-Desmarquest, Vignier-Desmarquest, Lamy-Desmarquest
  • Parties constituantes non étudiées
    clôture

D'après le registre communal, cette concession fut acquise en octobre 1845, par Marie Madeleine Desmarquest, rentière, domiciliée à Amiens, rue des Ecoles-Chrétiennes. Elle fut agrandie une première fois en avril 1846, par Jean-Baptiste Desmarquest, orfèvre et Auguste Desmarquest, propriétaire, domiciliés à Amiens, 9 rue des Vergeaux, puis une seconde fois en juillet 1849, M. Vignier-Denoyelle, ferblantier, domicilié à Amiens, Place Périgord, Auguste Louis Lamy, pharmacien, domicilié à Amiens, 19 rue Saint-Leu et Jean-Baptiste Desmarquest, orfèvre, domicilié à Amiens, 9 rue des Vergeaux.

Les sources conservées à la bibliothèque municipale (série M) indiquent qu'en 1916, l'entrepreneur Georges Lesot-Helleu a remplacé l'ancien monument par "une niche en demi-chapelle". Le tombeau en forme de niche monumentale porte la signature de l'entrepreneur Lesot-Helleux et le socle quadrangulaire gauche est signé par l'entrepreneur A. Sallé.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 19e siècle, milieu 19e siècle, 1er quart 20e siècle
  • Dates
    • 1916, daté par source
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Sallé entreprise de monuments funèbres , dit(e) Sallé père, Sallé fils
      Sallé entreprise de monuments funèbres

      Entreprise de monuments funèbres, fondée par Achille Eugène Sallé-Joseph, né en 1799 ou 1802, constructeur de monuments funèbres, rue Saint-Maurice (listes électorales de 1843, recensement de 1856). L'annuaire de 1862 situe l'entreprise 137 Grande-rue Saint-Maurice, à côté de l'entreprise Lamolet.

      Son fils Eugène Sallé-Barré (né en 1845), tailleur de pierre (1852), lui succède à la direction de l'entreprise avant 1881 (recensements de 1881 et 1906).

      Les recensements de 1906-1911 donnent l'entreprise au 403 rue Saint-Maurice. Il y travaille avec Jean-Baptiste Sallé - sculpteur et constructeur de monuments et caveaux funéraires, spécialisés dans la réalisation d'autels pour églises.

      Son fils Eugène Achille Désiré Sallé (1873-1905) est sculpteur.

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      entrepreneur attribution par source
    • Auteur :
      Lesot (entreprise de monuments funèbres)
      Lesot (entreprise de monuments funèbres)

      Entreprise de monuments funèbres, qui réunit les deux anciennes maisons Sallé et Lesot fondées en 1835 et 1866.

      Emile Lesot-Delaporte (1856-1926). D'abord tailleur de pierre, Grande-rue Saint-Maurice (recensement de population 1881), il s'établit entrepreneur de monuments funèbres au 361 Grande rue Saint-Maurice (recensements de population 1906 et 1911), à côté de Lamolet-Tattegrain. Président d'honneur de l'association Michelet et des jardins ouvriers du faubourg St-Maurice, officier de l'Instruction publique, chevalier de Mérite agricole. Titulaire des médailles d'honneur de la prévoyance sociale et de la Mutualité.

      L'entreprise est ensuite connue sous le nom de Lesot frères, qui réunit Emile Lesot-Delaporte et son frère Emilien Lesot-Flament, marbrier installé au 375 rue Saint-Maurice (1906 et 1911). L'atelier est situé au 203 rue Saint-Maurice (1900-1911). L'annuaire de 1926 donne à nouveau l'adresse de l'entreprise au 361 rue Saint-Maurice.

      Au lendemain de la première guerre mondiale, l'entreprise est dirigée par Georges Emile Lesot-Helleu (1887-1938), qui s'établit 403 rue Saint-Maurice (atelier, magasin et bureau), peut-être dans l'ancien atelier d'Achille Sallé (AC Amiens 2M 17/27).

      En 1945, l'entreprise est donnée 411 rue Saint-Maurice (AC Amiens 2M 17/27).

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      entrepreneur attribution par source

Cette concession, en intérieur de plaine, est délimitée par une grille en fonte et fer forgé fixée sur un mur-bahut en briques, appareillé de pierre de taille en calcaire et par endroit rejointoyé avec du béton (remaniement). La clôture possède deux portillons, l'un à droite qui a disparu et le second sur la gauche fermant la partie gauche de la concession en saillie. Le sol, rehaussé et auquel on accède par deux marches en grès à droite, est en partie recouvert de gravillons. Cette sépulture comprend vraisemblablement six monuments.

La partie gauche en saillie, séparée du reste de la concession par une barre en fonte, comprend deux colonnes funéraires brisées en calcaire déposées ainsi que deux dalles funéraires cintrées et juxtaposées en calcaire, fixées horizontalement sur un soubassement en briques (fig. 2), qui sont illisibles à cause de l'érosion.

La partie principale de la sépulture est matérialisée à droite par deux socles quadrangulaires en calcaire (fig. 4), fixés sur un petit soubassement et par une grande stèle à entablement et fronton à volutes en calcaire, à corniche moulurée et agrémentée de huit tables d'Ecaussine (fig. 3).

Au fond se dresse un tombeau surélevé en forme de niche monumentale de style néogothique en calcaire (fig. 4 et 5), qui est agrémenté d'un vitrail circulaire. Un socle en calcaire légèrement chantourné s'élève sur la première marche de ce tombeau (fig. 4). Enfin, une plaque commémorative en marbre est déposée sur la dalle en grès fermant l'entrée du caveau au centre de la concession.

Inscriptions :

Dates des décès (stèle à entablement et fronton) : 1855 ; 1866 / 1864 ; 1866 ; 1866 ; 1889 ; 1910 ; 1912 ; 1923 / 1866 ; 1894 / 1845 ; 1855 ; 1874 ; 1937 ; 1896 / 1893 / [muet] / 1858 ; 1866 ; 1866 ; 1872 / 1849 ; 1876 / (base) [muet] / 1940 ; 1965 / [muet] / [muet] / 1938 ; 1971 / [muet] / [table disparue] / [muet]. Date du décès (dalle funéraire gauche) : [illisible]. Date du décès (dalle funéraire droite) : [illisible]. Date du décès (colonne funéraire brisée gauche) : 1861. Date du décès (colonne funéraire brisée droite) : [illisible]. Dates des décès (tombeau en forme de niche monumentale) : 1899 ; 1916 / (base) 1922. Date du décès (socle chantourné) : 1924.

Épitaphe (stèle à entablement et fronton) : Jean-Baptiste / DESMARQUEST / ancien orfèvre / décédé le 25 Xbre 1855 / dans sa 74e année / - / Pierre Auguste / DESMARQUEST / ancien orfèvre / décédé le 5 février 1874 / dans sa 52ème année / - / Louis / DESMARQUEST / Consul de Belgique / 11 7bre 1892 - 16 8bre 1937 / - / Marie Hortense / FRANCOIS / 43 ans servante de la famille / décédée le 11 février 1896 / dans sa 66ème année / - / Louis François / DENOYELLE / ancien m[archan]d-ferblantier / décédé le 23 9bre 1858 / dans sa 87e année / - / Benoit Constant / VIGNIER / M[archan]d-ferblantier / époux de Dame Marie Clémentine / DENOYELLE / décédé le17 juillet 1866 / âgé de 63 ans / (base) Mr le chanoine / Pierre / DESMARQUEST / 1885-1965.

Inscription concernant le destinataire (stèle à entablement et fronton, fronton en creux profond et entablement) : Sépulture des familles / Desmarquest Jean-Baptiste / Desmarquest-Legrand / Desmarquest-Duprey / Desmarquest-Desmarquest / Desmarquest-[...] / Legrand-Desmarquest / Vignier-Desmarquest / Lamy-Desmarquest.

Inscription (stèle à entablement et fronton) : Béni le Dieu qui n'a pas écarté / ma prière et sa miséricorde de moi / Ps. 65-v.20.

Inscription (tombeau en forme de niche monumentale) : Doux Coeur de Marie, soyez mon Salut.

Inscription (plaque commémorative) : L'Amicale des A[nciens] C[ombattants] / de / Plachy-Buyon / à / L'abbé Michel Méhu.

Signature (tombeau en forme de niche monumentale, socle du pilastre gauche) : Lesot-Helleux.

Signature (socle quadrangulaire gauche, en haut à droite) : A. Sallé.

  • Murs
    • calcaire
    • marbre
    • brique
    • grès
    • fonte
    • fer
  • Typologies
    composition hétérogène à tombeau principal ; stèle funéraire architecturée (fronton) ; dalle funéraire cintrée sur soubassement maçonné ; colonne funéraire (brisée) ; tombeau en forme de niche monumentale
  • État de conservation
    état moyen
  • Techniques
    • fonderie
    • ferronnerie
    • sculpture
    • vitrail
  • Précision représentations

    La grille est ornée de fleurons et d'urnes voilées. La stèle à entablement et fronton est surmontée d'une croix latine rayonnante et un Christ en croix contemporain est suspendu à l'une des tables en pierre d'Ecaussine. La partie supérieure des colonnes funéraires brisées est gravée d'une couronne de fleurs (marguerites, roses et immortelles). Le fronton triangulaire du tombeau en forme de niche monumentale, surmonté d'une croix gravée d'une fleur centrale et encadrée par deux pinacles, est sculpté d'un décor végétal. Le mur postérieur, auquel est suspendu un Christ en croix en fonte, est également sculpté d'un décor végétal et agrémenté d'un vitrail circulaire de couleur bleu.

  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    inscrit MH, 1986/06/25

Cette concession, acquise en 1845 et agrandie en 1846 puis en 1849, conserve sa grille en fonte et fer forgé et possède deux entrées, l'une pour la partie principale et l'autre pour la partie latérale en saillie. Elle contient vraisemblablement six monuments, qui ont été disposés au fur et à mesure de l'aménagement de la concession et en fonction des inhumations. Le plus ancien est sans doute le tombeau familial, la grande stèle à entablement et fronton à volutes en calcaire (fig. 3), réalisée entre 1845 (date d'acquisition de la concession et de l'une des inhumations) et 1849 (date du second agrandissement de la concession et de l'une des inhumations). Les deux colonnes funéraires en calcaire ainsi que deux dalles funéraires cintrées et juxtaposées en calcaire (fig. 2), sont difficiles à dater, mais pourrait avoir été réalisées au milieu du 19e siècle. Le tombeau en forme de niche monumentale en calcaire (fig. 4 et 5), a probablement été élevé vers 1916 (autorisations de construction et date de l'une des inhumations) par l'entrepreneur G. Lesot-Helleux (signature et autorisations de construction) qui en donne la description dans son devis en remplacement du tombeau d'origine (autorisations de construction). Enfin, le socle en calcaire légèrement chantourné (fig. 4) est signé par l'entrepreneur A. Sallé et a sans doute été réalisé vers 1924 (date de l'une des inhumations) pour un enfant.

Documents d'archives

  • AC Amiens. Cimetière de la Madeleine. Registre des concessions.

  • BM Amiens. Série M ; 2 M 18/11. Autorisations de constructions de caveaux et de monuments (1913-1917).

Date(s) d'enquête : 2007; Date(s) de rédaction : 2007, 2012
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
(c) Ville d'Amiens
Barbedor Isabelle
Barbedor Isabelle

Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.

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