La maison se développe sur un rez-de-chaussée et un étage carré. L'absence de soupirail en façade ne doit pas faire exclure l'existence d'un sous-sol qui prend peut-être jour sur l'arrière. Aucune lucarne n'éclaire actuellement le comble sur la rue.

Le toit à longs pans couvert en tuiles flamandes mécaniques prend appui sur des corbeaux de bois taillé. La maçonnerie de brique est raidie par des tirants ; la pierre calcaire est employée pour le solin traité en moyen appareil, pour le cordon à profil pincé (comme à la maison 18 rue Dervaux) et pour les claveaux alternant avec la brique aux encadrements de baies. Celles-ci, disposées sans régularité, sont couvertes en arc segmentaire.

Une porte située à l'extrême gauche de la façade a été bouchée. Les fenêtres du rez-de-chaussée et la fenêtre à gauche à l'étage conservent (2007) une partie de leurs menuiseries anciennes (d'origine ?) : croisées à boudins, petits bois.