La date précise de construction de cette chaumière n'est pas connue. Toutefois le cadastre consulaire de 1805 semble confirmer la présence de ce bâtiment au début du XIXe siècle.

Quelques photographies produites dans les années 1970 permettent d'apprécier le bâtiment dans son état quasi-originel (voir ill.). Il possédait alors une toiture en chaume sommée de tuiles faitières et bordée de pannes flamandes. Deux cheminées étaient disposées à chacun des pignons découverts. Trois travées rythmaient la façade sud-est badigeonnée à la chaux blanche. La baie la plus au sud, surélevée, indiquait la présence d'une cave également surélevée sous cet espace. Le pignon nord-est accueillait quant à lui une baie éclairant les combles et un appentis en bois. L'ensemble était clôturé par une haie végétale basse et quelques arbres. Un potager occupait le reste de la parcelle, comme bien souvent pour ce type de construction flamande traditionnelle.

La chaumière est restructurée à partir du XXIe siècle. Elle n'a pas pu être visitée.