Demeure de plan complexe implantée au milieu d’un parc arboré avec bassin et ruisseau artificiel traversant la propriété d'ouest en est.

La demeure comprend un corps central rectangulaire avec large pavillon de trois travées, dont la travée axiale est plus large que celles qui l'encadrent. Le pavillon en retour qui le flanque comporte deux travées. Il est adossé d'une tourelle au sud, également construite en brique. Une seconde tourelle occupe l'espace central de la façade postérieure, du côté sud, auquel répond une seconde tourelle du côté est. Le volume bas rectangulaire qui s’appuie contre la façade du côté sud, et qui servait de salle de restaurant, ouvert de larges baies sur le parc, reprend l’espace autrefois occupé par la serre.

L’ensemble est construit en brique couvert des toits en ardoise. L'édifice comprend deux étages carrés et étage de comble éclairé de lucarnes. Les ouvertures de l'élévation (fenêtres et portes-fenêtres à balcon à l'étage) sont soulignées par un jeu d'archivoltes en pierre bleue portant un décor de pointe de diamant et de cuir découpé et rocaille en agrafe. Le même matériau se retrouve en chaînage d'angle et corniche moulurée. L'un des balcons en ferronnerie porte la lettre initiale M.

Les hautes toitures sont en ardoise, en pavillon à croupes polygonales pour le corps central et croupe de façade pour le pavillon en retour. L'une des tourelles est couverte d'un toit conique, dit en poivrière. L'autre a perdu sa toiture. Son étanchéité est assurée par une toiture provisoire en terrasse.

Le parc arboré est doté d'une allée circulaire qui facilitait autrefois les manœuvres des voitures à cheval entre le portail et le perron, selon un principe d'aménagement qui se généralise à partir des années 1860.

L'édifice n'étant plus occupé, l'intérieur n'a pas pu être visité.