La chapelle s’implante en front de rue, route de la Place, à un carrefour important du village.

L’édifice, de plan rectangulaire, est construit en brique rouge et se termine au nord par un chevet en abside. Il est couvert d’un toit à deux pans en ardoise, dont la pente se poursuit sur la forme arrondie du chevet. La façade principale, orientée au sud, se distingue par un pignon saillant débordant du versant de toiture (ou wambergue).

Cette façade est animée par une large ouverture en plein cintre, encadrée de deux pilastres engagés. L’intrados de l’arc est souligné par un appareillage en brique jaune dans lequel est intégrée une petite grille en fer forgé à motif rayonnant. Un cordon larmier en brique jaune, formant corniche, souligne la courbe de l’ouverture et se prolonge en bandeau horizontal autour de l’édifice. Le fronton triangulaire porte une plaque en marbre blanc inscrite : ÉRIGÉE EN 1862 POUR MM BENOÎT BAELEN MAIRE, EUGÈNE SON FRÈRE, ET LES DLLES MARTINE, JEANNE ET SÉRAPHINE LEURS SŒURS. Il est surmonté d’une croix latine en fer forgé.

L’ouverture de la façade principale donne accès à un vestibule ouvert, formant un petit porche ou "abri de pèlerin ", au sol pavé de carreaux de terre cuite. Une marche en pierre bleue permet de franchir l’accès au chœur, fermé par une porte en bois massif. Cette porte présente dans sa partie supérieure une grille décorative en fer forgé occupant les deux tiers de sa hauteur ; la partie inférieure en bois est ornée d’une croix latine sculptée.

Les élévations latérales sont percées de baies en arc brisé, dont les encadrements sont traités en brique jaune, dans le même esprit décoratif que la façade principale. Ces ouvertures éclairent le chœur ; celle située à l’est est aujourd’hui murée.

L’intérieur, seulement visible à travers la grille fermée, est enduit et peint en blanc, avec un sol en carreaux de terre cuite. Le mobilier comprend notamment un piédestal supportant une statue de la Vierge Marie de grand format.