• inventaire topographique, canton d'Aubenton
Ancien château de Beaumé
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes des Trois Rivières - Aubenton
  • Commune Beaumé
  • Adresse 4 à 12 rue de Leuze
  • Cadastre 1986 A1 99 à 102, 104 à 105
  • Dénominations
    château
  • Destinations
    ferme
  • Parties constituantes non étudiées
    communs, ferme

Le château est mentionné en 1600 comme appartenant à la famille de Castres. Il est décrit comme bâti sur les bords d'un canal alimenté par les eaux du ruisseau de Beaumé, qui se divise pour former une sorte d'île. Cette topographie est encore partiellement lisible sur le site. On accédait à ce château, possédant une cour intérieure, par deux ponts, l'un du côté du levant, l'autre au midi avec un pont-levis. Les vestiges du château (pavillon d'entrée, bâtiments de la ferme et des communs), datent du 18e siècle. En 1737, le château et la seigneurie de Beaumé passent à Paul-Nicolas Desforges ; son fils Henri-Antoine-Marie en prend possession vers 1770. C'est vraisemblablement lui qui entreprend la construction du pavillon au midi servant de porte d'entrée au château (daté en briques vernissées 1772). A la suite de la Révolution, le domaine, qui comprend alors ferme et moulin, passe aux mains de M. Wacqunat puis de M. Hesdin. En 1827, les archives municipales font mention de M. Langlois, receveur des douanes à Aubenton qui vient d'acquérir la "maison et dépendances du Château de Beaumé". Celui-ci ensuite partagera le domaine, le château, la ferme et le moulin seigneurial en plusieurs lots, achetés par des particuliers. Le logis du château proprement dit paraît avoir été détruit vers 1850. Les éléments subsistants du pavillon d'entrée sont complétés par des constructions au cours du 19e ou du 20e siècle. En 1888, il est fait mention dans le pavillon d'entrée de la chambre de Mr Desforges avec sa cheminée en marbre de style Louis XV, servant alors de grenier. Nulle trace n'en a subsisté aujourd'hui, ce pavillon ayant été semble-t-il transformé au cours du 20e siècle en remise agricole. Les vestiges du château, principalement le pavillon d'entrée, sont actuellement abandonnés et menacés de destruction. A l'emplacement du logis, une maison, aujourd'hui inhabitée, a été édifiée dans la 2e moitié du 20e siècle. Les communs du château (parcelles A1 99 à 102) en ont été séparés (parcelle A1 105) et transformés au cours de la 2e moitié du 19e siècle en plusieurs fermes distinctes, ce qui a entraîné de profondes transformations de structure.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 18e siècle
    • Secondaire : 19e siècle
    • Secondaire : 20e siècle
  • Dates
    • 1772, porte la date

Les vestiges du pavillon d'entrée sont en brique, avec un décor de brique vernissée ou émaillée dessinant des motifs géométriques. Comportant un sous-sol voûté en brique, le pavillon central à étage carré et étage de comble, possède un escalier tournant en charpente. Il comportait un porche, aujourd'hui muré, qui donnait accès à un pont-levis, aujourd'hui disparu. Certaines autres élévations comportent un solin en moellon calcaire. Le pavillon central, de plan rectangulaire, est couvert d'un toit en pavillon en ardoise synthétique. Il est jouxté au nord par une tour couverte d'un essentage d'ardoise et de planches, surmonté d'un toit en pavillon en ardoise synthétique. Cette tour comporte une horloge. Cet ensemble a été partiellement masqué par des constructions parasites en brique ou en pan de bois torchis datant du 19e siècle. Les communs, affectant un plan en forme de L, sont en brique, avec à certains endroits, des traces partielles de décor de briques vernissées, certaines baies et portes ont un encadrement constitué d'un appareillage mixte brique et pierre de taille en pierre de Tournai dite pierre bleue. Ils sont couverts de toits à longs pans en ardoise et ardoise synthétique.

  • Murs
    • brique
    • torchis
    • brique émaillée
    • essentage de planches
    • essentage d'ardoise
    • pan de bois
  • Toits
    ardoise, matériau synthétique en couverture
  • Étages
    sous-sol, 1 étage carré, étage de comble
  • Couvrements
    • voûte en berceau
    • en brique
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit en pavillon
    • toit à longs pans
    • croupe
    • pignon couvert
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant en charpente
  • Typologies
    décor de brique vernissée ; toit à demi-croupe ; datation par brique vernissée
  • État de conservation
    vestiges, menacé
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Annexes

  • Références documentaires
Date(s) d'enquête : 1998; Date(s) de rédaction : 1998
Articulation des dossiers