Dossier d’œuvre architecture IA80002692 | Réalisé par
Barbedor Isabelle (Rédacteur)
Barbedor Isabelle

Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.

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  • enquête thématique régionale, La première Reconstruction
  • patrimoine de la Reconstruction
Ancien hôtel Terlez-Vasseur
Œuvre recensée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes de la Haute-Somme - Péronne
  • Commune Péronne
  • Adresse 28 rue Saint-Sauveur
  • Cadastre 1830 B 431 à 435
  • Dénominations
    hôtel
  • Parties constituantes non étudiées
    cour, chapelle, réservoir, jardin

L'édifice est représenté sur le cadastre napoléonien levé vers 1830. L'Etat des sections indique qu'il appartient à Charles Liévin-Fondeur, marchand de grains. Le recensement de 1856 y signale M. Moillet-Liévin, avoué. L'hôtel appartient ensuite à M. Léon Degagny, avoué, qui fait démolir l'aile nord en 1875 et agrandir l'hôtel en 1877, pour y installer son étude. En 1906, il appartient à Léonie Davion, veuve Terlez (recensement de population).

L'hôtel, fortement endommagé durant la Première Guerre mondiale, est reconstruit vers 1922 pour son fils Maurice Auguste Terlez-Vasseur, notaire à Péronne (maison et bureaux).

Les relevés réalisés en 1920 donnent la distribution d'origine de l'hôtel.

Le corps principal comprend quatre niveaux. Dans l'étage de soubassement (sous-sol) se trouvent la cuisine, deux garde-manger, une petite salle de bain, chaudière et bûcher. A ce niveau également se situent des latrines pour les clercs (côté cour) et pour les domestiques (côté jardin). Le niveau du rez-de-chaussée surélevé est dédié aux pièces de réception une petite salle-à-manger (côté cour) et une grande salle-à-manger (côté jardin), un petit et un grand salon (côté jardin), un vestibule (côté cour) donnant accès à un escalier en demi hors-oeuvre, dans l'angle sud-ouest. L'étage comprend trois chambres et une petite salle de bain, distribuées par un couloir (côté cour). Le comble est occupé par un grenier, deux chambres de domestiques et un réservoir d'eau. Vers 1920, s'ajoute une lingerie.

Le rez-de-chaussée est transformé après 1920. La petite salle-à-manger devient un office et les pièces de réceptions en parties réunies (salons) sont rendues communicantes avec la salle-à-manger. Le salon est agrandi au sud d'une alcôve abritant une cheminée. Un vestiaire est aménagé à l'arrière, ainsi qu'un cabinet de toilette. A l'étage, la grande chambre est déplacée au sud, à proximité d'une vaste salle de bains, une petite chambre d'enfant et deux chambres équipée de penderie et cabinet de toilette.

Deux nouveaux escaliers placés sur les côtés relient le balcon filant côté jardin.

L'aile nord abrite une chapelle, au rez-de-chaussée, accessible depuis l'étage du logis par un petit escalier en vis, l'étude de notaire, au premier étage et le minutier, sous comble, éclairé par de larges baies vitrées côté cour. A l'extrémité, le pavillon abrite une remise (garage après 1920) et la caisse de l'étude, de part et d'autre d'un escalier menant à l'étage où se trouvent le bureau du principal (communiquant avec l'étude) et du notaire, et une chambre sous le toit.

L'aile sud abrite, à l'origine, des dépendances (remises et buanderie) au rez-de-chaussée et cinq chambres de domestiques sous le toit. Le réaménagement salle de billard à l'étage.

  • Période(s)
    • Principale : 19e siècle, 1er quart 20e siècle

L'édifice occupe actuellement une vaste parcelle accessible rue Saint-Sauveur (entrée principale) et rue Béranger. L'ancien hôtel particulier, implanté entre cour et jardin, est couvert d'ardoises et construit en briques, en calcaire (façades sur la cour d'accès du logis principal et des ailes en retour) et en parpaings de béton pour les parties contemporaines (hors étude).

Le corps principal compte un rez-de-chaussée surélevé sur étage de soubassement et un étage de comble. Les niveaux sont distribués par un escalier en demi hors-oeuvre. Les ailes sont à étage carré et étage de comble, comme les pavillons situés aux extrémités (sur rue). La façade sur jardin compte 7 travées.

  • Murs
    • brique
    • calcaire
  • Toits
    ardoise
  • Typologies
    hôtel entre cour et jardin
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • AD Somme. série 3P ; 3P 620/3. Péronne. Etat des sections.

  • AD Somme. série 3P ; 3P 620/5. Péronne. Matrices des propriétés foncières 1837-1914.

  • AD Somme. série 3P ; 3P 620/15. Péronne. Matrices des propriétés bâties 1911.

Documents figurés

  • Propriété de M. Terlez. Hôtel particulier et étude. Façade sur le jardin, Lebègue et Bénard architectes (AD Somme ; 10R 1029).

  • Propriété de M. Terlez. Hôtel particulier et étude. Façade sur cour et coupe sur la chapelle, Lebègue et Bénard architectes (AD Somme ; 10R 1029).

  • Propriété de M. Terlez. Hôtel particulier et étude. Façade pavillon sur cour et coupe sur grand bâtiment, Lebègue et Bénard architectes (AD Somme ; 10R 1029).

  • Propriété de M. Terlez. Hôtel particulier et étude. [Plans des différents niveaux], Lebègue et Bénard architectes (AD Somme ; 10R 1029).

  • Propriété de M. Terlez. Plan du rez-de-chaussée (réaménagement), Lebègue et Bénard architectes, 1921 (AD Somme ; 10R 1029).

  • Propriété de M. Terlez. Plan du premier étage (réaménagement), Lebègue et Bénard architectes, 1921 (AD Somme ; 10R 1029).

  • Propriété de M. Terlez. Plan du 2e étage (réaménagement), Lebègue et Bénard architectes, 1921 (AD Somme ; 10R 1029).

Date(s) d'enquête : 2017; Date(s) de rédaction : 2017
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Barbedor Isabelle
Barbedor Isabelle

Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.

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