Dossier d’œuvre architecture IA02000812 | Réalisé par
Fournis Frédéric
Fournis Frédéric

Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France.

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
  • inventaire topographique, ville de Guise
Ancien pensionnat de religieuses (sœurs de Saint-Maur)
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Ministère de la culture - Inventaire général
  • (c) Département de l'Aisne
  • (c) AGIR-Pic

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Guise - Guise
  • Commune Guise
  • Adresse 41 rue de l' Abreuvoir , 58 rue Lesur
  • Cadastre 1984 AB 394, 397
  • Dénominations
    pensionnat
  • Genre
    de religieuses
  • Destinations
    immeuble, cinéma
  • Parties constituantes non étudiées
    chapelle, communs

Établies depuis 1727 rue de la Citadelle, les sœurs du Saint-Enfant-Jésus, connues au 19e siècle sous le nom de sœurs de Saint-Maur, acquièrent du sieur Lesquilbert une maison rue Neuve - probablement l'immeuble dans lequel ce dernier a ouvert en 1835 l'’Hôtel de l'Europe, pourvu de beaux appartements, magasins, remises, écuries et billard - où elles transfèrent leur pensionnat en 1839. Dans le même temps, elles continuent de diriger l'école communale des filles que la ville de Guise a installé dans leurs anciens bâtiments, mais qui rejoindra provisoirement les locaux du pensionnat en 1847, lorsque le presbytère de l'église Saint-Pierre-Saint-Paul s'installera rue de la Citadelle. L'école communale des filles s'installera vers 1860 dans un des pavillons du groupe scolaire Lesur bâti à cet usage.

La date de 1835 gravée au-dessus de la porte principale du pensionnat sur cour semble indiquer la date de construction de l'ensemble, particulièrement homogène quant à sa structure et à son style. Les bâtiments sont répartis autour de la cour ouvrant sur la rue Lesur (ancienne Rue Neuve), et le pensionnat finira par occuper tout le quadrilatère entre la place et la rue Lesur, la rue de l'Abreuvoir et la rue Camille-Desmoulins. Il débordera même de l'autre côté de la rue de l'Abreuvoir dans une maison particulière, rebaptisée le Petit Saint-Maur, relié au bâtiment principal par un passage au niveau du premier étage au-dessus de la rue.

Très endommagés durant la première guerre mondiale, les bâtiments du pensionnat sont vendus en 1920 à la banque Bloch frères et Cie, de Paris. Le Petit Saint-Maur redevient une maison particulière, tandis que toute la partie nord de l'ensemble est reconstruite. Ne subsistent plus aujourd'hui que le corps de logis principal et la chapelle de l'ancienne institution religieuse, transformés respectivement en immeuble collectif et en cinéma. Un bâtiment bas à usage commercial sur la rue Lesur est venu dans les années 1950 ou 1960 aliéner une grande partie de la cour.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1835, porte la date, daté par source

Le corps de logis principal, entre la cour et la rue de l'Abreuvoir, est encadré de deux ailes en retour d'équerre bordant la cour jusqu'à la rue Lesur. L'aile sud abritait la chapelle, tandis que l'aile nord, qui se prolongeait jusqu'à la rue Camille-Desmoulins, a été remaniée dans les années 1920. La pierre est utilisée pour l'encadrement de pierre de la porte principale (pilastres et entablement) ainsi que pour le décor de la façade sur cour de la chapelle (encadrement des baies, bandeaux, corniche).

  • Murs
    • brique
    • pierre
  • Toits
    ardoise, matériau synthétique en couverture
  • Plans
    plan régulier en U
  • Étages
    3 étages carrés, comble à surcroît
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie, suspendu
  • État de conservation
    remanié
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Éléments remarquables
    chapelle

Bien que remanié, l'ensemble de l'ancien pensionnat frappe encore par sa régularité et sa qualité. Si la chapelle date de l'installation des religieuses, elle constitue un témoignage du style troubadour en vogue dans les années 1830.

L'intégralité du dossier est consultable au centre de documentation de l'Inventaire et du Patrimoine culturel.

Date(s) d'enquête : 1999; Date(s) de rédaction : 1999
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
(c) Département de l'Aisne
(c) AGIR-Pic
Fournis Frédéric
Fournis Frédéric

Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France.

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Articulation des dossiers
Fait partie de