• inventaire topographique, canton d'Aubenton
Ancien presbytère de Mont-Saint-Jean, puis laiterie, puis logement
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Ministère de la culture - Inventaire général
  • (c) Département de l'Aisne
  • (c) AGIR-Pic

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes des Trois Rivières - Aubenton
  • Commune Mont-Saint-Jean
  • Adresse rue Jean-Mermoz
  • Cadastre 1994 ZA 46

Mont-Saint-Jean possédait un presbytère dont il est fait mention dès le 17e siècle, il avait été partiellement reconstruit ou avait fait l'objet de réparations en 1748, parallèlement à la campagne de démolition et de reconstruction de l'église paroissiale. Le devis adjugé à l'entrepreneur Louis Friestau de Rozoy-sur-Serre concernant l'église comporte une description succincte de cet édifice, en pan de bois et torchis, couvert " en paille " et comprenant une écurie et un fournil. Vendu comme bien national à la Révolution, il est acquis par la commune en 1827. Le seuil de l'entrée principale est constitué d'une dalle funéraire en pierre bleue, portant l'épitaphe funéraire du moine Guillaume Chéon, décédé le 26 avril 1740, provenant vraisemblablement de l'abbaye ardennaise de Bonnefontaine. Cet élément a sans doute été mis en place à la suite de la Révolution qui devait aboutir à la destruction de l'abbaye. L'inscription, relevée au 19e siècle, n'est plus lisible aujourd'hui. Dès 1875 l'état de vétusté de ce presbytère empêche le curé d'y vivre. Il est décidé de le reconstruire, en vendant les matériaux de démolition. Cependant, ce n'est qu'en 1879 que le plan et le devis de 13 449, 91 francs de l'entrepreneur Parfait sont adoptés, les plans sont ceux de l'architecte départemental de l'arrondissement de Vervins Georges Dupont. L'adjudication des travaux a lieu en 1880. Les travaux de construction s'achèvent vers 1882, la mort de l'entrepreneur en 1881 ayant retardé l'achèvement de l'entreprise. En l'absence de nomination d'un prêtre, le presbytère ne sera en fait jamais habité et dès 1884 il devient provisoirement le logement de l'instituteur. En 1895 il devient définitivement un logement. Peu avant 1914 il est alors transformé en laiterie. Celle-ci cesse son activité dans les années qui suivent la Seconde Guerre mondiale. Aucun élément (distribution intérieure ou machines) de cette affectation ne subsiste cependant. L'édifice redevient alors un logement communal. Lors de la restauration et des transformations intervenues en 1997 à l'occasion de sa réfection, le bâtiment a été partiellement dénaturé.

Le presbytère est en brique, masquée par un enduit récent, sur un solin en pierre de taille calcaire. L'élévation antérieure, à élévation ordonnancée, comporte une modénature de brique en relief à motifs géométriques. La cave est voûtée en brique. Le toit en pavillon est en ardoise.

  • Murs
    • brique
    • enduit
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    sous-sol, en rez-de-chaussée surélevé, étage de comble
  • Couvrements
    • voûte en berceau
    • en brique
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit en pavillon
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant en charpente
  • État de conservation
    restauré
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune

Annexes

  • Références documentaires
Date(s) d'enquête : 1997; Date(s) de rédaction : 1997