L'édifice aujourd'hui détruit est principalement documenté par des sources conservées aux archives départementales. Un édifice est visible sur le cadastre napoléonien de 1810. Il comprend un bâtiment de plan allongé en retrait d´une cour antérieure et un jardin en fond de parcelle. Les plans et l'élévation (doc. 1), joints au questionnaire de 1878, figurent un édifice entre cour et jardin à étage carré. L'escalier et les cheminées n'y sont pas représentés. Deux salles de classes éclairées sur deux côtés sont aménagées au rez-de-chaussée (doc. 2), l´une de près de 35 m2, l´autre d´environ 10 m2. Le logement des institutrices est composé d´une cuisine et arrière cuisine au rez-de-chaussée et de trois chambres à l´étage (doc. 3).

Les matrices cadastrales signalent la construction d´une salle d´asile, dont M. de Rainneville est propriétaire, en 1864. En 1866, il fait construire une maison. La réponse au questionnaire de 1878 rédigée par l´instituteur d´Allonville, indique que l´école et le logement de l´institutrice sont installés dans une maison mise à la disposition de la commune par M. de Rainneville.

François Ansart (2000) situe la fondation de l´école par M. de Rainneville, en 1848. En 1872, la municipalité souhaite transformer l´établissement en école communale et elle confie l´enseignement aux Soeurs de la Sainte-Famille. Ouverte en 1874, elle ferme ses portes en 1903.