Dossier non géolocalisé
Représentée sur le cadastre napoléonien de 1832, la propriété comprend un logis sur rue et des dépendances, à l'est et au nord d'une cour ouverte.
L'édifice actuel est reconstruit au milieu du 19e siècle. L'ancien logis sur rue est détruit pour laisser place à un mur bahut surmonté d'une grille et à deux portails. Un nouveau logis est reconstruit à l'est de la cour, ainsi qu'une vaste grange, au nord. L'actuelle remise, actuellement prolongée par un préau, abritait probablement une étable.
Un mur-bahut surmonté d'un garde-corps en fer forgé sépare la cour de la rue. Il est interrompu par une porte piétonne centrale à deux vantaux, et une porte charretière latérale également à deux vantaux. Le logis en fond de cour est construit en pan de bois et torchis enduit, en rez-de-chaussée surélevé sur solin de brique. Les deux légers avant-corps latéraux se traduisent par des croupes sur le toit. La grange essentée de tôle, autrefois en torchis, borde le côté nord de la cour. De l'autre côté s'alignent une petite remise en pan de bois et torchis, avec solin et mur-pignon de brique, et un hangar.
Les deux travées latérales en léger avant-corps couverts de croupes donnent une certaine élégance à ce petit logis, dont on trouve un autre exemple à Fransu.
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France.
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France.