La sucrerie de betteraves, dite de Rucourt, est édifiée en 1866 pour Charles Louis Stievenart, originaire de Prézeaux (Nord). L'établissement, qui est complété d'une usine à gaz destiné à l'éclairage des bâtiments, est autorisé par arrêté préfectoral du 18 juillet 1867. Vers 1868, est mentionnée la construction d'une cantine (bâtiment à quatorze ouvertures), complété vers 1876, par la construction d'un four à chaux, puis vers 1889, d'un bureau et d'une bascule. En 1892, l'entreprise est transmise à Alfred Stievenart qui s'associe à Maurice Lefebvre, pour former une nouvelle société réunissant les deux noms. L'apport de nouveaux capitaux permet de compléter la sucrerie d'une distillerie d'alcool. Détruite lors de la Première Guerre mondiale, la sucrerie est reconstruite entre 1924 et 1926 pour la SA Sucrerie Distillerie de Longueil-Sainte-Marie (capital de 6 000 000 francs en 1937). Encore active en 1962, l'entreprise s'arrête en 1965. Les bâtiments industriels sont alors reconvertis en entrepôts industriels avant d'être en partie détruits, en même temps que les logements ouvriers. Il ne subsistait au moment de l'enquête que le logement patronal et ses dépendances. 1866 : 2 machines à vapeur de 18 et 8 ch. Réalisé par Cail et Cie, constructeur à Denain (Nord) ; 1937 : capacité maximum 1000 tonnes par jour (350 ha de culture en dépendance) avec distillerie (mélasse). 1962 : plus de 50 salariés.