Dossier d’œuvre architecture IA80001909 | Réalisé par
Justome Elisabeth
Justome Elisabeth

Chercheur à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie de 2002 à 2006, en charge du recensement du patrimoine balnéaire de la côte picarde.

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  • patrimoine de la villégiature, La Côte picarde
Anciens foyers de travailleuses, dits La Solidarité, La Cordialité, La Fraternité (détruit)
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Ministère de la culture - Inventaire général
  • (c) Département de la Somme
  • (c) SMACOPI
  • (c) AGIR-Pic

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Bresle Yères - Ault
  • Commune Ault
  • Lieu-dit Onival
  • Adresse 38, 40 rue Gros
  • Cadastre 1983 AB 769, 770
  • Dénominations
    foyer
  • Précision dénomination
    foyers de travailleuses
  • Appellations
    La Solidarité, La Cordialité, La Fraternité
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin

Ensemble de trois foyers construits à des fins philanthropiques.

Les foyers dits La Solidarité (AB 769) et La Cordialité (AB 770) ont été construits entre 1904 et 1907 (imposition du cadastre en 1907), le premier pour la veuve d'Henry Hartmann-Marti, demeurant à Paris, et le second pour Jules Siegfried (source : matrices cadastrales), ancien maire du Havre, industriel et politicien (ancien ministre du commerce et des colonies), demeurant lui aussi à Paris. Le foyer dit La Fraternité, anciennement situé sur la parcelle AB 770, à côté de La Cordialité, a été construit le premier, entre 1901 et 1904 (imposition du cadastre en 1904) pour ce même Jules Siegfried, et a été détruit au cours de la Seconde Guerre mondiale.

Les établissements recevaient des travailleuses en villégiature. Les cartes postales anciennes montrent qu'à l'origine, l'édifice du centre présentait des balcons en bois devant chaque baie (alors des portes-fenêtres), et que les deux foyers excentrés disposaient de balcons filants.

Les bâtiments sont établis en coeur de parcelle et entourés d'un jardin. Le gros-oeuvre, en brique, est laissé apparent. Un bandeau horizontal formé d'assises de briques marque la séparation des niveaux. Le toit, en matériau synthétique, est couvert à longs pans et croupes brisés ou en pavillon brisé, selon le type de plan. Largement débordants, ils sont soutenus par des aisseliers en bois. Les deux habitations excentrées présentent trois travées, alors que l'édifice central en comprend cinq. Ce dernier est mis en valeur par un décrochement du toit au niveau de la travée du milieu, formant ferme débordante et pignon en façade.

  • Murs
    • brique
  • Toits
    matériau synthétique en couverture
  • Étages
    2 étages carrés, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans brisés croupe brisée
    • toit à deux pans
    • noue
  • Techniques
    • céramique
  • Précision représentations

    Des briques émaillées de couleur verte agrémentent ponctuellement les plates-bandes des baies.

  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • AD Somme. Série P ; 3 P 39/9 et 3 P 39/10. Ault, matrices cadastrales des propriétés bâties (1882-1911).

    cases 525 et 564

Documents figurés

  • Onival-sur-Mer, rue de la Brise, carte postale, par V.P. photographe éditeur, 1er quart 20e siècle (coll. part.).

  • Onival, les trois grandes villas, carte postale, par RJC éditeur, 1er quart 20e siècle (coll. part.).

Date(s) d'enquête : 2002; Date(s) de rédaction : 2005
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
(c) Département de la Somme
(c) SMACOPI
Justome Elisabeth
Justome Elisabeth

Chercheur à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie de 2002 à 2006, en charge du recensement du patrimoine balnéaire de la côte picarde.

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