h = 30 ; d = 16. Ce diamètre est celui du pied. Diamètre de la coupe : 10 cm.

La fausse-coupe est ornée à sa base de feuilles d'eau, puis de trois médaillons avec les allégories féminines de la Foi, l'Espérance et la Charité, séparés par de la vigne et des épis de blé.

Une guirlande de feuilles de laurier entoure la collerette. Le décor du nœud comporte trois médaillons attachés par un nœud de ruban et soulignés par deux palmes. Ces médaillons renferment un triangle avec le tétragramme - qui symbolise le Dieu trinitaire -, un cœur enflammé - symbole de la Charité ou de l'amour du Christ pour l'humanité - et les Tables de la Loi. Des feuilles d'eau, des guirlandes de feuilles de laurier et des grappes de raisin complètent cette ornementation.

Le pied porte un décor en relief reposant sur trois scènes bibliques : le Lavement des pieds, une montée au Calvaire où le Christ, tombé à genoux sous le poids de la croix est aidé par Simon de Cyrène désigné par un soldat romain, tandis qu'une femme à genoux assiste à la scène, et enfin un Calvaire avec sainte Madeleine agenouillée au pied de la croix et, à l'arrière-plan, des murailles et des tours évoquant la ville de Jérusalem. Les trois scènes sont séparées par des chutes de grappes de raisin, d'épis de blé et de roseaux. Sur le marli du pied, se succèdent des feuilles d'acanthe et les trois sujets symboliques déjà remarqués sur le nœud, mais cette fois sur fond de nuées et de rayons lumineux : le triangle, le cœur enflammé et les Tables de la Loi.

Le poinçon de maître, visible sur la coupe et la fausse-coupe, est celui de l'orfèvre parisien Hippolyte-François Bertrand-Paraud, utilisé d'avril 1837 à janvier 1844 (dans un losange vertical, les initiales H F B autour d'une burette surmontée d'une croix).