Dossier d’œuvre architecture IA02002225 | Réalisé par
Fournis Frédéric
Fournis Frédéric

Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France.

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  • inventaire topographique, canton de Braine
Château de Jouaignes
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Val de l'Aisne - Braine
  • Commune Jouaignes
  • Adresse 1 rue Horle-Coquin
  • Cadastre 1984 A3 358, 364, 961 à 968, 1009, 1010
  • Dénominations
    château
  • Parties constituantes non étudiées
    communs, ferme, jardin d'agrément, fabrique de jardin

La famille des Fossés d'Arcry possède la seigneurie de Jouaignes à partir de 1580 et fait probablement reconstruire dans les premières décennies du siècle suivant le château flanqué de 2 pavillons d'angle, en réutilisant au moins en partie les soubassements voûtés d'un logis plus ancien. Eustache III des Fossés aurait remanié le château vers 1720 (élévations, comble brisé), avant que son fils Eustache IV ne le prolonge vers 1750 d'une petite aile plus basse au nord. Dans l'axe de cette dernière construction, un petit colombier surélevé est érigé à la même époque comme fabrique de jardin. La famille de Laurès, héritière du domaine peu après, ajoute au milieu du 19e siècle le pavillon bas en brique abritant un salon qui flanque le pignon sud. Les communs et la ferme du château forment aujourd'hui 2 propriétés indépendantes.

Le logis est composé de 3 parties distinctes correspondant à 3 campagnes de construction. Le corps principal est formé d'un rez-de-chaussé et d'un étage sur soubassement et sous comble brisé. Il est flanqué de 2 pavillons d'angle de même élévation, couverts en pavillon. L'aile latérale nord, plus basse et plus étroite, comporte un rez-de-chaussée et un comble sous toit brisé. Le pavillon en brique en rez-de-chaussée ajouté au sud est couvert en terrasse. Le bâtiment a gardé certains aménagements et dispositions anciennes (escalier, plusieurs pièces du rez-de-chaussée et des chambres du premier étage), malgré les modifications des 19e et 20e siècles. Le linteau de la porte d'entrée porte l'inscription : "CAVEAS NI QUID NIMES", celui de la porte de la façade arrière porte l'inscription tirée des "Bucoliques" de Virgile : "O MELIBOE, DEUS NOBIS HAEC OTIA FECIT", ajouts probables du 18e siècle qui soulignent le caractère agreste de la demeure.

  • Murs
    • brique
    • calcaire
    • pierre de taille
    • moyen appareil
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    jardin mixte
  • Étages
    sous-sol, 1 étage carré, comble à surcroît
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée, jardin de niveau
  • Couvertures
    • terrasse
    • toit à longs pans brisés
    • toit à deux pans
    • toit en pavillon
    • croupe brisée
    • pignon découvert
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour cage ouverte, suspendu
  • Jardins
    groupe d'arbres, clairière ornementale, massif de fleurs, pelouse
  • Typologies
    corps de logis à pavillons d'angle
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    colombier
  • Protections
    inscrit MH partiellement, 1982/12/21
  • Précisions sur la protection

    Façades et toitures du château (à l'exception du petit bâtiment accolé au sud et couvert en tulles mécaniques), façades et toitures des 2 bâtiments de communs, pigeonnier en totalité (cad. A 966) : inscription par arrêté du 21 décembre 1982.

  • Référence MH

Le petit colombier sur pied, conçu comme une fabrique de jardin, agrémente ce château classique du 17e siècle complété au siècle suivant.

L'intégralité du dossier est consultable au centre de documentation de l'Inventaire et du Patrimoine culturel.

Date d'enquête 2002 ; Date(s) de rédaction 2006
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Fournis Frédéric
Fournis Frédéric

Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France.

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