h = 28,5 ; d = 14. Ce diamètre est celui du pied. Le diamètre de la coupe égale 12,3 cm.

Le pied est orné sur son bord d'un motif de deux palmes nouées, représenté trois fois. Ces sujets alternent avec des rosaces. Le dessus du pied arbore les fréquentes combinaisons d'épis de blé, de pampres de vigne et de roseaux.

La tige comporte en sa partie centrale un nœud ovoïde, souligné par des feuilles d'eau disposées en corolle. Il est ceint d'un bandeau comportant des rosettes et des frises de perles, et est surmonté d'une frise de rais de cœur. Les collerettes et bagues qui scandent la tige sont décorées, soit d'un motif de corde, soit d'une tresse à entrelacs et perles, soit d'une frise de perles.

Au-dessus de feuilles disposées en corolle, la fausse-coupe unit le Sacré-Cœur du Christ, sur un fond de nuées et de rayons lumineux, aux traditionnels épis de blé, pampres de vigne et roseaux. Le couvercle, dominé par une croix, décline le même décor que la fausse-coupe.

Le poinçon de 1er titre de l'argent, utilisé pour Paris entre 1819 et 1838, est insculpé sur le bord de la coupe, sur le couvercle et sur le pied. Le poinçon de grosse garantie est présent au bord de la coupe et sur le pied. Un poinçon de moyenne garantie se voit au bord du couvercle. Le poinçon, identifié comme celui de l'association des orfèvres (un buste de femme accompagné de la lettre P), se remarque au bord de la coupe, sur la fausse-coupe et sur le couvercle. Le poinçon de l'orfèvre est insculpé sur la fausse-coupe, sur le couvercle et sur le pied. Il s'agit du poinçon de l'orfèvre parisien François-Joseph Bertrand-Paraud, utilisé dès 1817. Enfin, la présence d'un poinçon non identifié se remarque sous la coupe, sur la fausse-coupe, sur le couvercle et sur le pied. Ce poinçon qui ressemble à une fleur à cinq pétales dans une étoile à cinq branches, pourrait être un poinçon de recense.

Le ciboire est un peu cabossé. Le métal du pied est coupé, à proximité du nœud.