Dossier d’œuvre objet IM02002761 | Réalisé par
Riboulleau Christiane
Riboulleau Christiane

Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022.

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Plouvier Martine
Plouvier Martine

Historienne, Martine Plouvier a été conservateur régional de l'Inventaire général de Picardie, conservateur en chef aux Archives nationales et directrice du Centre d'études et de recherches prémontrées.

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  • mobilier et objets religieux, la cathédrale de Soissons
  • patrimoine funéraire
Dalle funéraire d'un chapelain (?)
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Ministère de la culture - Inventaire général
  • (c) Département de l'Aisne
  • (c) AGIR-Pic

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Grand Soissons Agglomération - Soissons-Sud
  • Commune Soissons
  • Adresse Cathédrale Saint-Gervais-Saint-Protais , place Cardinal-Binet
  • Emplacement dans l'édifice bras sud du transept

Cette dalle funéraire, sculptée au 13e siècle, était destinée à recouvrir la tombe d'un religieux, sans doute un prêtre si l'on tient compte du port de la chasuble. L'épitaphe le met en rapport avec la chapellenie de Saint-Jean-Baptiste, fondée dans le premier tiers du 13e siècle par le doyen Guy de Chézy. En l'absence de nom, de fonction religieuse et de date de décès complète, il est impossible de savoir si la dalle recouvrait la tombe du fondateur de la chapellenie, celle d'un religieux ayant accru le revenu attaché à cette pieuse fondation, ou celle d'un simple chapelain.

Rien ne permet non plus de connaître l'emplacement d'origine de la sépulture, les pierres tombales de la cathédrale ayant été déplacées au cours du temps, à l'occasion de réfections du dallage.

La dalle qui était presque complète vers le milieu du 19e siècle, comme en témoignent un article de la Société historique de Soissons et le relevé du baron de Guilhermy, a été depuis cette époque amputée d'une partie de son épitaphe et sciée en deux, sans doute lors de la restauration consécutive à la Première Guerre mondiale.

  • Période(s)
    • Principale : 13e siècle
  • Stade de création

La dalle, taillée dans un calcaire beige, adoptait à l'origine une forme trapézoïdale. Elle était ornée en son centre d'un décor figuré gravé, tandis que l'épitaphe était gravée à sa périphérie. Il n'en subsiste aujourd'hui que deux éléments rectangulaires.

  • Catégories
    taille de pierre, sculpture
  • Structures
    • plan, trapézoïdal
    • encastré
    • au sol
  • Matériaux
    • calcaire, beige, monolithe taillé, poli, gravé, décor dans la masse, décor à relief gravé
  • Précision dimensions

    Mesures de la partie supérieure de la dalle : h = 65 ; la = 50. Mesures de la partie inférieure : h = 88 et la = 49.

  • Iconographies
  • Précision représentations

    Le religieux défunt est représenté debout, de face et les mains jointes, revêtu de sa chasuble. Deux colonnes portant un arc trilobé lui servent de cadre et symbolisent la porte du paradis.

  • Inscriptions & marques
    • épitaphe, gravé, sur l'oeuvre, latin, incomplet, connu par document, lecture incertaine
  • Précision inscriptions

    L'épitaphe était gravée sur le pourtour de la dalle. Il n'en subsiste qu'une faible partie, qu'il est toutefois possible de compléter quelque peu grâce au relevé effectué au milieu du 19e siècle par le baron Ferdinand de Guilhermy : [...] /....it : ha[n]c : cap[e]ll[an]iam : [bi / iohis : bapt : obiit : ano : dni : mcc....].

  • État de conservation
    • oeuvre mutilée
    • manque
    • changement de format
    • changement de forme
  • Précision état de conservation

    Le baron Ferdinand de Guilhermy, qui visite la cathédrale de Soissons au 19e siècle, décrit cette dalle, alors formée d'un seul bloc de pierre, mais ayant déjà perdu une grande partie de son épitaphe. Elle est aujourd'hui sciée en deux et il ne subsiste que quelques mots de l'épitaphe. Il manque les côtés et la partie supérieure de la dalle. Sa surface est abîmée, surtout sur la moitié supérieure.

  • Statut de la propriété
    propriété de l'Etat
  • Intérêt de l'œuvre
    À signaler
  • Protections
    classé au titre immeuble, 1862
  • Référence MH

La cathédrale ayant été classée par liste de 1862, les objets qui, comme les dalles funéraires, étaient incorporés à l'édifice à cette date, profitent vraisemblablement de la même protection. Bien que cette dalle soit fragmentaire, il s'agit de l'une des plus anciennes conservées dans la cathédrale.

Documents d'archives

  • BnF (Cabinet des Manuscrits) : naf 6109 (collection Guilhermy, 16). Description des localités de la France (Soissons).

    folio 260 v°.

Bibliographie

  • Bulletin de la Société archéologique, historique et scientifique de Soissons, Tome quatrième, 1850.

    Septième séance, Mardi 2 Juillet 1850, p. 110-111.
  • SANDRON, Dany. La cathédrale de Soissons, architecture du pouvoir. Paris : Picard éditeur, 1998.

    p. 61, note 272.
Date(s) d'enquête : 2004; Date(s) de rédaction : 2004
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Riboulleau Christiane
Riboulleau Christiane

Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022.

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Plouvier Martine
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Historienne, Martine Plouvier a été conservateur régional de l'Inventaire général de Picardie, conservateur en chef aux Archives nationales et directrice du Centre d'études et de recherches prémontrées.

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