Dossier d’œuvre architecture IA02002147 | Réalisé par
Fournis Frédéric
Fournis Frédéric

Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France.

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  • inventaire topographique, canton de Braine
  • patrimoine de la Reconstruction
Eglise paroissiale et cimetière Saint-Georges de Glennes
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Ministère de la culture - Inventaire général
  • (c) Département de l'Aisne
  • (c) AGIR-Pic

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Val de l'Aisne - Braine
  • Commune Glennes
  • Adresse rue Françoise-Pasquier
  • Cadastre 1984 AB 138
  • Dénominations
    église paroissiale, cimetière
  • Vocables
    Saint-Georges

Selon certaines sources, la terre de Glennes aurait été donnée avant le milieu du 9e siècle par Raoul, évêque de Laon, au chapitre de sa cathédrale qui y établit un collège de huit chanoines, finalement réuni à celui de la cathédrale lors des invasions normandes. La première mention apparaît seulement en 1157 dans un acte de donation au chapitre cathédral. L'édifice actuel a été construit au troisième quart du 12e siècle et complété à la fin du siècle par le massif antérieur. Le décor sculpté du chœur et du transept, et notamment celui des chapiteaux du chœur, est très proche, voire identique, de celui de l'église de Lhuys, ce qui pourrait indiquer un même atelier, et peut-être une même main. Les bas-côtés sont élargis à la fin du 13e siècle et les deux premiers piliers méridionaux de la nef sont alors engagés dans de solides massifs. Au 13e siècle, Glennes devient le siège d'une des sept prévôtés du chapitre cathédral de Laon. Ce dernier reste jusqu'à la fin de l'Ancien Régime le gros décimateur de la paroisse qui relève toujours du diocèse de Laon (Grand archidiaconé, doyenné de Neufchâtel). Les murs gouttereaux des bas-côtés sont repris au 17e ou au 18e siècle, notamment au niveau des baies. L'église est restaurée dans les années 1860, puis à nouveau après son classement au titre des Monuments historiques en 1910. Après avoir servi d'hôpital militaire en 1915 et 1916, l'édifice est fortement endommagé lors des combats qui accompagnent le repli allemand à la fin de l'été 1918 (travée nord du massif occidental, bas-côté sud et bras sud du transept). Il est restauré de 1922 à 1936 sous la conduite des architectes des Monuments historiques Lucien Sallez, Paul Genuys puis Jules-François Kaehrling.

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 12e siècle, 4e quart 13e siècle
    • Principale : 1er quart 20e siècle, 2e quart 20e siècle
    • Secondaire : 17e siècle, 18e siècle

La nef flanquée de bas-côtés est prolongée d'un transept non saillant avec niches d'autel orientées. La croisée du transept, surmontée du clocher en bâtière, s'ouvre sur l'abside semi-circulaire. La nef est couverte d'un plafond à solives apparentes comme le bas-côté sud, recouvrement qu'a perdu lors des restaurations du 20e siècle le bas-côté nord où la charpente est depuis lors apparente et lambrissée. Le premier niveau du massif antérieur, le transept, l'abside et la niche d'autel sud sont voûtés d'ogives. La niche d'autel nord est couverte d'une voûte en berceau plein cintre. Le massif antérieur, qui forme un vaisseau transversal, est surmonté d'un étage en surcroît abritant une salle haute sous comble avec charpente apparente, largement éclairée par onze baies cintrées. Le portail occidental est souligné d'un gâble qui surmonte le porche dont la profondeur permet de corriger l'emprise des contreforts.

  • Murs
    • calcaire
    • pierre de taille
    • grand appareil
  • Toits
    tuile plate, calcaire en couverture
  • Plans
    plan en croix latine
  • Étages
    3 vaisseaux
  • Couvrements
    • cul-de-four
    • voûte d'ogives
    • voûte en berceau plein-cintre
    • lambris de couvrement
    • charpente en bois apparente
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée sans travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • appentis
    • toit à deux pans
    • toit en bâtière
    • pignon découvert
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier en vis sans jour en maçonnerie
  • Typologies
    église à niches d'autel
  • État de conservation
    restauré
  • Techniques
    • sculpture
    • sculpture
    • vitrail
  • Représentations
    • ornement végétal
    • acanthe
    • arum
    • vigne
    • rinceau
    • ornement géométrique
    • feuille d'eau
    • animal fantastique
    • humain fabuleux
  • Précision représentations

    Les culots supportant la croisée d'ogives de la niche d'autel sud sont ornés de masques. La corniche extérieure de l'abside est ponctuée de masques et de feuilles d'acanthe. Les arcs diaphragmes des bas-côtés reposent sur des feuilles d'eau. Les chapiteaux du chœur, de l'abside et du transept reprennent des arums, des feuilles de vigne et d'acanthe, ainsi que des rinceaux abritant des monstres.

  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    abside, massif antérieur, chapiteau
  • Protections
    classé MH, 1910/01/22
  • Référence MH

L'église se signale par son abside semi-circulaire du 12e siècle et son massif antérieur, et doit une grande partie de son intérêt à son exceptionnel décor porté sculpté.

L'intégralité du dossier est consultable au centre de documentation de l'Inventaire et du Patrimoine culturel.

Date(s) d'enquête : 1998; Date(s) de rédaction : 2007
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Fournis Frédéric
Fournis Frédéric

Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France.

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