Dossier d’œuvre architecture IA59002640 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, églises paroissiales et chapelles du Nord-Pas-de-Calais 1945-2010
Église paroissiale Saint-Jean-Bosco
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Métropole européenne de Lille - Lille-Nord-Est
  • Commune Mons-en-Barœul
  • Adresse boulevard Alphonse-Gayet
  • Cadastre 2005 AL 501

L'église Saint-Jean-Bosco est construite dans une cité en développement au début des années 1960. Les Chantiers du diocèse de Lille chargent l'architecte parisien Jean Willerval, membre de l'Atelier d'Art et d'Architecture, du chantier. Le bâtiment est inauguré en 1964. Le terrain jouxtant la chapelle est réservé à la construction d'une future église. S'avérant trop exiguë dès la fin des années 1960, la chapelle est reconvertie en salles de réunion et chapelle d'hiver tandis qu'une église est construite sur le terrain attenant par le même Jean Willerval.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 20e siècle
  • Dates
    • 1962, daté par source
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Willerval Jean
      Willerval Jean

      Architecte né à Tourcoing en 1924, dont la carrière est lancée à partir de 1957, date à laquelle il remporte le concours pour la construction de gymnases préfabriqués et celui du palais de justice de Lille. Il crée alors son agence à Lille à partir de 1958 en s’associant à Pierre Rignols et André Lagarde.

      Son ancrage local le conduit naturellement à mener de nombreuses réalisations dans le département du Nord (quartier du Triolo à Villeneuve-d’Ascq, école Hippolyte-Taine à Villeneuve-d’Ascq (1973) ; églises Saint-Pierre de Wattrelos (1964), Saint-Jean-Bosco de Mons-en Barœul (1964) et Saint-Thomas de Tourcoing (1968). Il devient en parallèle architecte conseil du ministère de l’équipement (1964), architecte du plan d’aménagement de la Ville de Paris (1975) puis urbaniste de la ville de Douai et de certains quartiers de Bordeaux. Il remporte également plusieurs concours comme l’immeuble de la direction du port de Marseille ou l’hôtel du département du Doubs à Besançon. Il participe à la construction de l’autoroute A1 entre Paris et Lille ainsi qu’à la construction de quatre centrales nucléaires. Enfin, après la construction du siège de Pernod à Créteil (1975), il se voit confier la construction de trois tours dans le quartiers des affaires de Paris La Défense (1984 et 1988).

      Chevalier des Arts et Lettres. Chevalier de la Légion d'honneur. Grand prix national d'architecture en 1975 pour le Palais de justice de Lille.

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      architecte attribution par source
    • Auteur : sculpteur attribution par source
    • Auteur : verrier attribution par source

L'idée qui a guidé l'inspiration de l'architecte pour le dessin de cette église est celle de tente du Seigneur. Le clocher de l'édifice représente ainsi le mât de la tente, et les longs pans inclinés du toit la toile tendue. L'édifice, de plan polygonal, est en brique, la toiture en Eternit couleur ardoise. Il a une capacité de 250 places, comprend un sanctuaire et des salles de catéchisme. A l'intérieur, les murs sont en brique apparente, le plafond en bois verni et le sol en ciment. L'autel est placé au pied du clocher et les bancs sont organisés en demi-cercle autour de lui. Le sol est incliné vers le chœur. Le mobilier liturgique est dû à Luc Six-Sicot. Le mur-vitrail situé derrière l'autel est composé par Philippe Scrive.

  • Murs
    • brique
  • Toits
    matériau synthétique en couverture
  • Plans
    plan allongé
  • Étages
    1 vaisseau
  • Couvrements
    • lambris de couvrement
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Statut de la propriété
    propriété d'une association diocésaine
Date(s) d'enquête : 2005; Date(s) de rédaction : 2005
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général