Le chanoine Quentin de La Fons rapporte qu'en 1504, le chanoine Mathieu Paille fonde la (ou les) confrérie[s] des saints Claude, Marcoul et Fiacre, rattachée[s] à la chapelle Notre-Dame de Lorette (actuellement chapelle Saint-Joseph). En 1523, les confrères de Saint-Claude offrent une verrière, ou la partie vitrée représentant leur saint patron, qui est montée dans une fenêtre voisine de cette chapelle. Au 19e siècle, la représentation de saint Claude, accompagnée d'une inscription datée, est toujours présente. La figure de l'archevêque est encore accompagnée à cette époque de celles de saint Fiacre et saint Marcoul, comme en témoigne un dessin conservé à la Médiathèque du Patrimoine. Mais faute de précisions, il est difficile de dire si les trois saints patrons de la confrérie partageaient la même verrière ou non. Vers la fin du siècle, de nombreux éléments de verrières anciennes sont déposés, pour faire place à des créations modernes. Vers 1900, le comte de Moÿ de Sons, descendant d'une ancienne famille du Vermandois, retrouve un certain nombre de panneaux chez le peintre-verrier local (probablement Auguste Tallon) et les emporte en Autriche dans son château d'Anif. Vers 1960, son fils conçoit l'idée d'offrir à la basilique une partie de ces éléments de verrières, conservant toutefois ceux qui portent les armoiries de ses ancêtres. Il conserve également les figures de saint Fiacre et de saint Marcoul, ne délaissant que celle de saint Claude. Les panneaux sont offerts en 1967, restaurés par le peintre-verrier parisien Merigot installé rue des Gobelins, puis remontés, soit dans la chapelle Saint-Jacques pour ceux qui étaient censés en provenir, soit dans la chapelle Saint-Joseph pour la représentation de saint Claude (d'après un dossier de travaux, conservé à la Médiathèque du Patrimoine).