Dossier d’œuvre architecture IA80005080 | Réalisé par ;
Barbedor Isabelle (Rédacteur)
Barbedor Isabelle

Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.

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  • patrimoine funéraire, le cimetière de la Madeleine
Enclos funéraire Hanocq
Œuvre repérée
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
  • (c) Ville d'Amiens

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Grand Amiénois
  • Commune Amiens
  • Adresse rue Saint-Maurice , 148 plaine G Cimetière de la Madeleine
  • Cadastre non cadastré
  • Dénominations
    enclos funéraire
  • Appellations
    Hanocq
  • Parties constituantes non étudiées
    clôture

D'après le registre communal, cette concession fut acquise en avril 1830, par Jacques, François Hanocq, domicilié à Amiens, rue du Cloître-de-la-Barge. Les sources conservées à la bibliothèque municipale (série M) indiquent qu'une "pierre tumulaire" a été élevée en 1821, pour M. Bosquillon, beau-frère de M. Hanocq et qu'en 1875, l'entrepreneur H. Patte construit un caveau. La sépulture Hanocq est décrite par S. Comte (1847), qui signale la présence d'un "cippe carré à chapiteau égyptien" (cf. annexe).

Cette concession, adossée au premier mur d'enceinte, n'est délimitée, dans sa partie antérieure et de chaque côté, que par un mur-bahut en pierre de Tournai. Elle contient quatre monuments. Au centre, se dresse un pilier (ou cippe) couronné et surmonté d'une croix, en calcaire. Contre le mur, sur la gauche, est adossée une stèle cintrée, en calcaire, surmontée d'une croix à rayons en fonte. Derrière l'obélisque s'élève une croix monumentale en fer forgé, sur un socle en grès muet. Enfin, sur la droite, se trouve une stèle en chapeau de gendarme, en calcaire.

Inscriptions :

Dates des décès (cippe) : 1839 / (face droite) [...] ; 1875. Date du décès (stèle cintrée) : 1858. Date des décès (stèle en chapeau de gendarme) : 1839 ; 1820.

Épitaphe (cippe, face principale) : D.O.M / à la mémoire / d'un bon mari / et d'un bon père / M. Jacques François / HANOCQ / président honoraire / à la cour d'Amiens / chevalier / de l'ordre royal / de la Légion / d'Honneur / membre de l'académie / d'Amiens / mort en 1839 / le 6 janvier / à l'âge de 78 ans / et 4 mois.

Épitaphe (stèle en chapeau de gendarme) : Dans l'espérance / de la résurrection / à la mémoire / d'une bonne épouse / et d'une bonne mère / Mme Louise Françoise / BOSQUILLON DU FAY / décédée à Amiens / le 16 9bre1839 / âgée de 73 ans / Vve de M. Jacques François / HANOCQ /président honoraire / à la cour royale d'Amiens / chevalier de l'ordre royal de la Légion d'Honneur / membre de l'académie / d'Amiens. / Près de sa sœur repose / Charles Nicolas / BOSQUILLON DU FAY / avocat et juge suppléant / au tribunal de Montdidier / décédé à Amiens le 15 novembre 1820 / dans sa 39ème année. / Priez Dieu pour le repos de leurs âmes.

  • Murs
    • pierre
    • calcaire
    • fer
  • Typologies
    composition hétérogène ordonnée ; cippe ; stèle funéraire cintrée ; croix funéraire (fer) ; stèle funéraire cintrée (chapeau de gendarme)
  • Techniques
    • fonderie
  • Précision représentations

    La stèle cintrée est sculptée, dans sa partie supérieure, d'une couronne de feuilles de lierre. La croix monumentale en fonte est ornée d'un Christ.

  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    inscrit MH, 1986/06/25

Cette concession, qui a perdu sa clôture, contient quatre monuments.

Au centre, se dresse le tombeau principal, un cippe en calcaire élevé vers 1839, date du décès de Jacques François Hanocq, président honoraire à la Cour royale d´Amiens et membre de l´académie de cette ville. Une plaque a été fixée à une date ultérieure sur la face droite du cippe, afin de porter une ou plusieurs autres épitaphes.

Deux stèles funéraires s´élèvent à l´arrière plan. La première, sans doute réalisée en 1839 pour la femme du magistrat, porte une épitaphe rappelant la mémoire du frère de la défunte, mort en 1820 et pour qui un tombeau, aujourd’hui détruit, a été élevé en 1821 (autorisation de construction). La seconde stèle, probablement édifiée vers 1858 (date de l'unique inhumation mentionnée), se signale par la finesse du décor sculpté (couronne de feuilles de lierre).

Enfin, entre ces deux stèles, se dresse une croix funéraire, en fer forgé et en fonte, qui peut dater de la 2e moitié du 19e siècle. La clôture d'origine a pu être déposée vers 1875, au moment où l'entrepreneur H. Patte a construit le caveau (autorisation de construction).

Documents d'archives

  • AC Amiens. Cimetière de la Madeleine. Registre des concessions.

  • BM Amiens. Série M ; 2 M 18/1. Autorisations de constructions de caveaux et de monuments (1807-1828).

  • BM Amiens. Série M ; 2 M 18/4. Autorisations de constructions de caveaux et de monuments (1874-1884).

Bibliographie

  • C[OMTE], Stéphane. Promenades au cimetière de la Madeleine, précédées d'un précis historique sur l'origine de cet établissement, sa première destination, et les diverses transformations qu'il a subies depuis sa fondation jusqu'à nos jours. Amiens : Imp. Duval et Herment, 1847.

    p. 179

Annexes

  • Extrait de : Promemades au cimetière de la Madeleine [Hanocq]
Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2006, 2011
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
(c) Ville d'Amiens
Barbedor Isabelle
Barbedor Isabelle

Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.

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