Dossier d’œuvre architecture IA80005393 | Réalisé par ;
Barbedor Isabelle (Rédacteur)
Barbedor Isabelle

Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.

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  • patrimoine funéraire, le cimetière de la Madeleine
Enclos funéraire Laffillé-Cantillon
Œuvre repérée
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
  • (c) Ville d'Amiens

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Grand Amiénois
  • Commune Amiens
  • Adresse rue Saint-Maurice , 176 plaine L Cimetière de la Madeleine
  • Cadastre non cadastré
  • Dénominations
    enclos funéraire
  • Appellations
    Laffillé-Cantillon
  • Parties constituantes non étudiées
    clôture

D'après le registre communal, cette concession fut acquise en mai 1851 par Louis, François, Marie Laffillé, peintre, et Stéphanie Cantillon, son épouse, domiciliés à Amiens, 23 rue de la Narine.

La sépulture Laffilé (sic) est signalée par H. Calland (1855) comme l'une des plus remarquable du cimetière.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle, 4e quart 19e siècle

Cette concession, adossée au second mur d'enceinte, est délimitée dans sa partie antérieure par une grille en fonte à portillon central, fixée sur une pierre de seuil en calcaire et s'appuie de chaque côté sur les clôtures des concessions voisines. Elle contient trois monuments, dont une croix funéraire en fer (déposée). Au centre de la concession s'élève une imposante colonne funéraire brisée en calcaire, sur un socle également en calcaire, qui est agrémenté d'une table en marbre blanc difficile à lire. Enfin, contre le mur se dresse une stèle à entablement en calcaire, surmontée d'une corniche moulurée.

Inscriptions :

Date du décès (colonne funéraire) : 1851.

Dates des décès (stèle à entablement) : 1872 ; 1886 ; 1888 / 1858 ; 1834 ; 1864 ; 1911.

Épitaphe (colonne funéraire) : Les élèves de l'Ecole communale / [des Beaux-Arts] et de la / Ville d'Amiens à leur [...] / Théodore Prosper / LAFFILLE / né le 12 juin 1832, / décédé le 29 mai 1851 / - / Tes jours moissonnés dès l'aurore / sont pour tes amis, Théodore / un deuil dont les coeurs seuls, / veulent faire les frais. / En eux ton souvenir ne se perdra / jamais. / Leurs regrets burinés sur cette / triste pierre, / Te suivront devant Dieu : ami, / c'est leur prière.

Épitaphe (stèle à entablement) : Louis François / LAFFILLE / ancien entrepreneur de peinture / décédé le 2 octobre 1888 / à l'âge de 80 ans et 4 mois / Priez pour le repos de son âme.

Inscription concernant le destinataire (colonne funéraire, socle) : (face antérieure) Théodore LAFFILLE - 19 ans / (face gauche) Ange de la terre il était / (face droite) Ange du Ciel il est.

  • Murs
    • calcaire
    • marbre
    • fer
  • Typologies
    composition hétérogène à tombeau principal ; stèle funéraire architecturée ; colonne funéraire (brisée) ; croix funéraire (fer)
  • État de conservation
    mauvais état, envahi par la végétation
  • Techniques
    • fonderie
    • sculpture
  • Précision représentations

    La grille est ornée d'une frise grecque et de fleurs à chaque angle.

    Des palmettes agrémentent les extrémités de la croix funéraire.

    La base du fût de la colonne est richement sculptée de branches de cyprès, de roses, de couronnes de feuilles de lierre et de chêne et de symbole des Arts (palette de peintre, livre, rouleau de papier).

  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    inscrit MH, 1986/06/25

Cette concession, délimitée par une grille en fonte antérieure, contient trois monuments. Le plus ancien et le plus monumental est la colonne funéraire brisée en calcaire, élevée à la mémoire de Théodore Prosper Laffillé (1832-1851), professeur aux Beaux-Arts d'Amiens, par ses élèves et amis. Ce monument, signalé par H. Calland (1855), se signale par la qualité du décor sculpté.

La stèle funéraire en calcaire a été réalisée vers 1858 (date de l'une des inhumations). Enfin, la croix funéraire en fer (déposée), est vraisemblablement le monument le plus tardif de la concession (analyse stylistique) et peut avoir été élevée au cours du 4e quart du 19e siècle.

Documents d'archives

  • AC Amiens. Cimetière de la Madeleine. Registre des concessions.

Bibliographie

  • CALLAND, H. Guide de l'étranger à Amiens. Description de ses monuments anciens et modernes suivie d'une biographie des hommes remarquables qui sont nés dans cette ville, augmenté par A. Dubois. Amiens : typographie Lambert-Caron.

    1855, p. 58.
Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2006, 2012
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
(c) Ville d'Amiens
Barbedor Isabelle
Barbedor Isabelle

Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.

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