Dossier non géolocalisé
D'après le registre communal, cette concession fut acquise en août 1841 et agrandie en juin 1843, par Jean-Baptiste Louis Ovide Senart, domicilié à Nogent-les-Vierges (60).
Le rapport de l'architecte communal du 20 avril 1925 préconise la conservation de ce monument qui présente "un intérêt d'art et d'histoire locale".
Cette concession, en bordure d'allée, est délimitée par une grille en fonte à portillon antérieur central (déposé), fixée sur un petit mur-bahut en calcaire, avec un soubassement en briques. Le sol est complètement recouvert par le lierre. La sépulture contient quatre monuments, dont trois dalles funéraires en forme de chapeau de gendarme en calcaire, posées sur un soubassement également en calcaire. Ces trois tombeaux se trouvent à l'angle antérieur droit ainsi que dans la partie postérieure du terrain. Un pilier en forme d'obélisque à quatre pans en calcaire, fixé sur un socle quadrangulaire à acrotères et agrémenté sur chaque face de petit fronton d'applique triangulaire, occupe l'angle antérieur gauche de la concession.
Inscriptions :
Date du décès (dalle funéraire antérieure) : [illisible].
Date du décès (dalle funéraire postérieure gauche) : [illisible].
Date du décès (dalle funéraire postérieure droite) : [illisible].
Date du décès (pilier en forme d'obélisque) : 1842 / [muet] / [muet] / [muet].
Les quatre faces du pilier, surmonté d'une croix en fonte, sont gravés d'un symbole funéraire : un sablier ailé (face antérieure), une couronne de laurier entrelacée de rubans (face gauche), deux flambeaux renversés entrecroisés et ornés d'un pot à feu central (face droite) et une urne cinéraire drapée (face postérieure).
Cette concession, acquise en 1841 et agrandie en 1843, conserve sa clôture en fonte et contient quatre monuments. Les trois dalles funéraires en calcaire, peu lisibles et quasiment identiques, peuvent avoir été réalisées entre 1841 (date d'acquisition de la concession) et 1876 (date de l'une des inhumations). Le cippe surmonté d'un obélisque en calcaire a probablement été élevé vers 1842 (date de l'unique décès mentionné). On remarquera la finesse des médaillons sculptés sur chacune des faces. Le rapport de l'architecte de la Ville, en date du 20 avril 1925, indique que les monuments de cette sépulture sont "à conserver comme présentant un intérêt d'art et d'histoire locale".
AC Amiens. Cimetière de la Madeleine. Registre des concessions.
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.