Dossier non géolocalisé
Cet ensemble néo-gothique à l'origine solidaire est aujourd'hui séparé, l'autel ayant été avancé vers les fidèles en vertu de la liturgie contemporaine. Il est complété par deux crédences en chêne. Ce mobilier a probablement été commandé à la suite du réaménagement de l'église par Delefortrie en 1873.
Le Christ est copié d'après Peter von Cornelius (tableau à Copenhague, Thorvaldsens Museum, 1819).
L'ensemble du maître-autel est en chêne. Sa décoration mêle plusieurs techniques : la Mise au tombeau et les figures de l'autel sont des hauts-reliefs rapportés, les anges cantonnant le dais du tabernacle sont des rondes-bosses rapportées, la porte du tabernacle est ornée d'un décor à fond en cuvette taillé dans la masse.
Dimensions non prises.
La face antérieure de l'autel est scandée par quatre colonnes à chapiteau corinthien, un décor en pointes de diamant court sur la base de ces colonnes ainsi que sur leur entablement. Ce décor encadre trois reliefs rapportés : une Mise au tombeau au centre, et sur les côtés, deux figures féminines dans des niches, présentant les instruments de la Passion. Quant au tabernacle, il est orné de deux figures d'anges agenouillés encadrant un dais architecturé. Sur la porte du tabernacle apparaît le Christ du Sacré-Coeur.
Bien que le canton de Villers-Bocage ne possède pas d'autel comparable, il s'agit d'un type assez fréquent dans la production du 19e siècle (voir par exemple l'autel de Boué en Thiérache).
L'intégralité du dossier est consultable au centre de documentation de l'Inventaire et du Patrimoine culturel.
Photographe du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.