Dossier d’œuvre architecture IA02000649 | Réalisé par
  • inventaire topographique, canton d'Aubenton
Ferme des Wattines à Martigny
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes des Trois Rivières - Aubenton
  • Hydrographies le Petit Gland
  • Commune Martigny
  • Lieu-dit les Wattines
  • Adresse 1 voie communale n° 4 de Leuze à Saint-Michel
  • Cadastre 1984 M 20 à 23
  • Dénominations
    ferme
  • Appellations
    La ferme des Wattines
  • Parties constituantes non étudiées
    étable à vaches, étable à chevaux, grange

Le site des Wattines est attesté dès 1335 comme " Maison de la Wastynes ". La topographie du site, au bord de la rivière du petit Gland, avec un ruisseau formant un fossé entourant les bâtiments de la ferme indique la présence d'une occupation castrale. Certains des seigneurs du fief des Wattines, dépendant de Martigny nous sont connus, en 1640 Pierre de Brodart écuyer de son état, en 1659 François Lamirault, seigneur De La lande capitaine au régiment de Beauvais, qui avait épousé Jeanne de Brodard. En 1690, son fils Jean-Baptiste Lamirault est connu comme gouverneur d'Aubenton et lieutenant général des eaux et forêts du duché de Guise. Des procès-verbaux de visite de la ferme des Wattines en 1735 et 1747 donnent une description assez complète des bâtiments dont actuellement seules subsistent certaines élévations du logis. En 1747, la ferme alors acquise par Jean-François Leroux, imprimeur ordinaire du Roi, apparaît être un ensemble à cour fermée, comportant outre plusieurs " écuries à vaches ", " étables à porcs ", une brasserie et une porte d'entrée formant pavillon. Les élévations en moellon calcaire du logis, principalement les élévations postérieures, comportent des restes de décor de brique vernissée avec la trace présumée d'une tour, et paraissent dater du 18e siècle. En 1826 la ferme est décrite comme occupant un quart du territoire de la commune. Le logis a été partiellement reconstruit au cours du 19e siècle, l'élévation antérieure date du 4e quart du 19e siècle. L'ensemble des dépendances agricoles, porcherie, étable à vaches et à chevaux et la monumentale grange à l'entrée de la cour fermée ont été également reconstruites au cours du 4e quart du 19e siècle. Cet ensemble témoigne de la richesse et de l'ampleur de cette exploitation au tournant du 20e siècle, qui abritait pas moins de 35 chevaux (sources orales) . Un hangar agricole faisant également office d'étable, en tôle et structure métallique, a été construit au cours du 3e quart du 20e siècle. La couverture en ardoise synthétique a été mise en place dans les années 1960.

  • Période(s)
    • Principale : 14e siècle
    • Principale : 18e siècle
    • Principale : 4e quart 19e siècle

Le logis est en moellon calcaire pour ses élévations postérieures anciennes, avec quelques éléments de décor de brique vernissée. Il a été repris en brique, principalement sur son élévation antérieure. Le logis, comportant des caves voûtées en brique et un étage de comble, est couvert d'une croupe en ardoise synthétique. L'ensemble des dépendances agricoles est en brique, les étables à chevaux et à vaches sont couvertes d'un toit à longs pans et pignon couvert en tôle ondulée, les premières travées vers le logis ont conservé leur couverture en ardoise. La grange est couverte d'une demi-croupe en tôle ondulée.

  • Murs
    • calcaire
    • brique
    • moellon
  • Toits
    ardoise, matériau synthétique en couverture, tôle ondulée
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée, étage de comble, comble à surcroît
  • Couvrements
    • voûte en berceau
    • en brique
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • pignon couvert
    • demi-croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant en charpente
  • Typologies
    ferme à cour fermée ; édifice à plusieurs corps de bâtiment formant cour
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Cette importante ferme est la seule du canton d'Aubenton à présenter un plan et un type à cour fermée. L'importance et les dimensions monumentales de ces dépendances agricoles en font aussi un exemple unique.

Annexes

  • Références documentaires
Date(s) d'enquête : 1998; Date(s) de rédaction : 1998
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général