Dossier d’œuvre architecture IA80007510 | Réalisé par
  • inventaire préliminaire, arrière-pays maritime picard
Ferme et ancien café de Nolette à Noyelles-sur-Mer
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
  • (c) SMACOPI

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes Ponthieu-Marquenterre - Abbeville
  • Commune Noyelles-sur-Mer
  • Lieu-dit Nolette
  • Adresse 3 rue de Sailly-Bray
  • Cadastre 1833 C2 218-220  ; 1971 C2 452
  • Dénominations
    ferme
  • Parties constituantes non étudiées
    cour, étable, jardin, étable à chevaux, grange, porcherie, four à pain, café

Une fermette figure sur le cadastre napoléonien selon un plan au sol similaire. D'après un habitant, cette ferme semble avoir accueilli un café au cours du 20e siècle.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle, 1er quart 20e siècle

Les bâtiments sont distribués autour d'une cour fermée accessible par deux entrées. L'une d'elle (située au sud-ouest) est pourvue de deux piliers en briques de section circulaire.

Orienté plein sud, le logis occupe le fond de la cour. Long de six travées, il est construit en briques. Des ouvertures dans le solin indiquent la présence d'une cave. Le toit à longs pans et demi-croupe brisée sur rue est en partie en ardoise pour les trois premières travées, et en pannes picardes pour les trois dernières. La porte d'entrée est surmontée d'une lucarne à croupe et essentage d'ardoises. La souche de cheminée est située à la limite de la couverture en ardoises et en tuiles. Le décor de la corniche se compose de briques disposées en T.

Sur sa face postérieure, le logis est flanqué par un bâtiment parallèle en briques, probablement destiné à abriter les cochons. Il est couvert en pannes picardes pour les longs pans et en ardoise pour la croupe sur rue. Ce bâtiment donne directement accès au jardin situé au fond de la parcelle. Dans le prolongement du logis, se trouvent les écuries, composées de deux boxes indépendants. Elles bénéficient de la même maçonnerie de brique, de la même toiture et de la même frise que le logis. Les linteaux des ouvertures sont en fer.

Dans le prolongement, toujours sous le même toit, une grange a été reconstruite en parpaings de béton mais possède toujours son solin de briques passé au coaltar (goudron). La toiture observe au-dessus de la porte un léger décrochement. L'écurie et la grange ont toutes deux bénéficié au faîte de la toiture d'une cornière en brique.

Tout à fait à l'est de la cour, se détache une grange indépendante. Le pignon sur rue, découvert et à couteaux picards, est en brique. Le reste a été entièrement recouvert d'un essentage de tôles. Le solin en brique passé au coaltar soutient l'ossature en bois hourdée au torchis. Les ouvertures d'origine ont été conservées. Le toit à longs pans est en pannes picardes.

Le long bâtiment bas occupant le côté sud de la cour semble avoir primitivement été des étables à cochons. Mais le mur pignon oriental, ajouré et pourvu d'un essentage de tôle au sommet, laisse entrevoir une nouvelle destination de ce bâtiment qui est aujourd'hui consacré à l'abri de véhicules. Le solin en brique supporte l'armature en bois avec remplissage de torchis. Les tenons d'ancrage sont d'ailleurs visibles sur la façade extérieure. Le toit à longs pans et croupe occidentale est en pannes picardes, agrémenté d'une cornière en briques.

Tout le côté occidental de la cour est occupé par les étables à cochons en briques ainsi qu'une remise en retour d'équerre du logis. Les porcheries possèdent quatre boxes percés d´une porte cintrée. La souche de cheminée surmontant la partie remise trahirait la présence d'un four pour la cuisson de la nourriture des animaux. Le pignon sur rue est découvert et supporte le toit à longs pans en pannes picardes.

  • Murs
    • brique
    • torchis
    • essentage de tôle
    • pan de bois
    • parpaing de béton
  • Toits
    ardoise, tuile flamande
  • Étages
    sous-sol, comble à surcroît
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit à deux pans
    • croupe
    • demi-croupe
    • pignon découvert
    • noue
  • Statut de la propriété
    propriété privée

L'utilisation de la brique et sa couleur permettent d'établir une date de construction autour du quatrième quart du 19e siècle. Cette ferme a donc été reconstruite sur les fondations de l'ancienne exploitation agricole. Le logis pourrait dater du début du 20e siècle (couleur de la brique et profil du décor).

Date(s) d'enquête : 2005; Date(s) de rédaction : 2005
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
(c) SMACOPI