Les archives de la Congrégation conservées à Paris donnent la liste du mobilier offert par les paroissiens et plusieurs congrégations de la ville, pour l´église Sainte-Anne. En 1835, la marquise de Gerville fait don du « maître-autel tout doré et tout garni de chandeliers, tabernacle et gloire ; le beau ciboire en vermeil ; les deux grands candélabres dorés pour poser sur les côtés de la table de communion ; le beau monument de la croix avec toute sa décoration ; le beau reliquaire en croix et argent massif qui renferme une si précieuse portion de la vraie croix [...] Elle donna plus tard les petits tapis jaune-rouge de Ste Anne et de St Michel ainsi que les deux tableaux qui ornent cette dernière chapelle ; plus tard encore, c´est-à-dire en 1843, elle fit présent à l´église de la magnifique décoration du monument des Jeudis Saints en beau gros de Naples, damas rouge, franges fines et petites corniches dorées». Plusieurs dons sont également effectués en 1835 : « l´autel de la Ste Vierge avec les dorures et sa statue », les trois lustres de la nef (offerts par Mme de Cambon, épouse du premier président de la cour royale et pair de France, par la congrégation de la Ste Vierge et par les Lazaristes), le « beau tapis à fleurs avec couronne pour l´autel de la Ste Vierge », enfin un « grand tapis en deux pièces du maître-autel ». En 1842, l´église est équipée d´une chaire à prêcher, réalisée par l´atelier de Vauclin père et fils d´Arras et surmontée d´une statue exécutée par les Duthoit et de trois cloches fondues par Cavillier d´Amiens. En 1843, sont offertes trois statues : St Jean et St Joseph (à l´autel de la Vierge) et Ste Philomène (à l´autel Ste Anne).