Dossier de présentation du mobilier IM02000629 | Réalisé par
Riboulleau Christiane
Riboulleau Christiane

Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022.

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Plouvier Martine
Plouvier Martine

Historienne, Martine Plouvier a été conservateur régional de l'Inventaire général de Picardie, conservateur en chef aux Archives nationales et directrice du Centre d'études et de recherches prémontrées.

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  • inventaire topographique, canton de Villers-Cotterêts
  • mobilier et objets religieux
Le mobilier de l'église paroissiale Saint-Sulpice de Montgobert, dite actuellement Saint-Antoine-l'Ermite
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Soissonnais - Villers-Cotterêts
  • Parties constituantes non étudiées
    voûte, lambris de demi-revêtement, enfeu, autel, tabernacle, confessionnal, couvercle des fonts baptismaux, bénitier, chaire à prêcher, clôture de chapelle, clôture de choeur, banc de fidèles, banc de famille, chasublier, brancard de procession, porte-cierges votifs, chandelier des Ténèbres, chandelier d'autel, croix d'autel, sonnette d'autel, veilleuse du saint sacrement, crèche de Noël, bannière de procession, croix de procession, chemin de croix, croix, ex-voto, chandelier d'église, lampe d'église, tabouret, banc, piédestal, chandelier, vase à fleurs, statue, estampe, livre, cloche, harmonium, pierre d'autel, stalle, canon d'autel

Quoique bâtie au Moyen-Âge, l'église Saint-Sulpice de Montgobert ne conserve aucun objet de cette époque, à l'exception d'une statue de la Vierge, du milieu du 14e siècle. En revanche, la limite des 15e et 16e siècles, période au cours de laquelle est reconstruit le chœur, et édifiée la chapelle seigneuriale ou chapelle Saint-François, a laissé de plus nombreux témoins : une dalle et une litre funéraires, les fonts baptismaux, enfin, une statue de saint Jean qui provient probablement d'une poutre de gloire.

Les documents sont ensuite silencieux sur l'histoire de l'édifice, jusqu'à la seconde moitié du 18e siècle. Le décor et l'ameublement du chœur sont alors entièrement renouvelés (d'après les archives communales déposées) : un dallage remplace les pierres tombales qui s'y trouvaient, et un nouvel autel accompagné de lambris y est installé. L'aigle-lutrin qui prend place dans ce chœur - et dont seule la partie supérieure subsiste aujourd'hui - est probablement antérieur à ce remaniement et semble dater du 17e siècle.

La Révolution prive l'église de ses vases sacrés, chandeliers, cloches - qui étaient alors au nombre de deux -, et linges, en décembre 1793 et janvier 1794. En 1803, faute d'entretien, l'édifice est dans un état si déplorable qu'aucune cérémonie ne peut y être effectuée lors du retour du corps du général Leclerc, propriétaire du château (délibérations du conseil de fabrique de la cathédrale de Soissons). Néanmoins, la situation s'améliore nettement dans le courant du 19e siècle, favorisée par la présence des familles Leclerc, Davout, Cambacérès puis Suchet d'Albuféra. Après la construction d'une nouvelle sacristie au nord de l'église, l'ancienne chapelle seigneuriale, qui servait de sacristie depuis le 18e siècle, est reprise vers 1860 par la famille de Cambacérès qui la fait remeubler. La Première Guerre mondiale endommage l'édifice, néanmoins jugé réparable. Il manque alors un certain nombre d'objets, linges et ornements indispensables à la célébration des offices. Ils sont fournis en 1919 par l'Œuvre de secours aux Églises dévastées des régions envahies (Archives diocésaines). L'édifice et une grande partie de son mobilier ont été restaurés dans le courant des années 1990.

Documents d'archives

  • AD Aisne. Série E-dépôt (Archives communales déposées) ; E-dépôt 238 (Montgobert) : DD 5.

    Rapport de mai 1766 sur les travaux et aménagements en cours et projetés dans le chœur.
  • A Évêché Soissons. Série F (discipline diocésaine) ; sous-série 3 F : Questionnaire préparatoire à la visite des paroisses (1805). Archidiaconé de Soissons. Doyenné de Villers-Cotterêts.

    Commune de Montgobert.
  • A Évêché Soissons. Série F (discipline diocésaine) ; sous-série 3 F : Questionnaire préparatoire à la visite des paroisses (1929-1930). Doyenné de Villers-Cotterêts.

    Montgobert.
  • A Évêché Soissons. Série P (paroisses) : P Soissons-Cathédrale. 1 E 3. Délibérations de la Fabrique (1802-1804).

    Séance du 11 février 1803.

Bibliographie

  • COLLET, Émile. Mobilier d'Eglises, de Monastères & d'Emigrés du canton de Villers-Cotterêts sous la Révolution. Bulletin de la Société archéologique, historique et scientifique de Soissons, 1897, 3e série, t. 7, première séance, lundi 11 janvier 1897, p. 4-18.

    p. 9-10.
  • HOULLIER, Abbé Pierre. État ecclésiastique et civil du diocèse de Soissons. Compiègne : Bertrand, Imprimeur du Roi ; Paris : Mérigot jeune, Libraire, 1783.

    p. 281-282.
  • SARS, Maxime de. Montgobert et son château. Laon : Imprimerie de l'Aisne, 1935.

    p. 76-77.

Documents figurés

  • [Intérieur de l'église de Montgobert], carte postale, Alain, éditeur, [vers 1950] (coll. part.).

Annexes

  • Liste des objets mobiliers de l'église Saint-Sulpice de Montgobert
Date(s) d'enquête : 1992; Date(s) de rédaction : 1992
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
(c) Département de l'Aisne
(c) AGIR-Pic
Riboulleau Christiane
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Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022.

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Plouvier Martine
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Historienne, Martine Plouvier a été conservateur régional de l'Inventaire général de Picardie, conservateur en chef aux Archives nationales et directrice du Centre d'études et de recherches prémontrées.

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