Dossier d’œuvre architecture IA80010204 | Réalisé par
Fournier Bertrand (Rédacteur)
Fournier Bertrand

Chercheur de l'Inventaire du patrimoine - Région Hauts-de-France

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  • opération ponctuelle, Beauval
Maison Pauchet-Gambart
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Grand Amiénois - Doullens
  • Commune Beauval
  • Adresse 1 rue de Trilloy
  • Cadastre 1989 AE 19
  • Dénominations
    maison
  • Appellations
    dite Pochet-Gambart

La maison est construite pour le cultivateur Paul Pauchet et son épouse Marie Gambart, en 1889, comme l'indique la date portée à la base du fronton de la lucarne de toit. Le cultivateur est ici un des premiers de la commune à marquer son enrichissement à la suite de l'exploitation des phosphates présents sur ses terres agricoles. La date de 1889 est la plus ancienne date relevée sur une maison dont la construction est directement associée à l'activité extractive. Selon la tradition orale, la propriété disposait, en plus de la maison d'habitation sur rue, de plusieurs bâtiments agricoles (hangars et étables), qui ont été démontés en 1990, ainsi qu'un corps de bâtiments qui était destiné à loger les ouvriers.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1889, porte la date

La maison est construite en alignement sur rue, isolée et dotée d'un jardin qui s'étend à gauche et à l'arrière de l'habitation. A droite, l'entrée cochère dessert l'arrière de la propriété. L'édifice est bâti en brique, sur un sous-sol, avec un étage carré et comble à surcroît, abrité par une toiture en ardoise, à longs pans et croupes. Il présente une élévation ordonnancée à cinq travées, à chainage d'angle en pierre de taille. Le même matériau, appareillé en bossage, est employé pour souligner toute l'élévation de la travée centrale couronnée par une lucarne sous laquelle figure un cartouche qui porte la date de 1889. L'accès principal s'effectue au milieu de la façade sur rue, par un degré de sept marches qui rattrape la déclivité du talus. Il est marquée en son sommet par un fronton triangulaire en pierre de taille reposant sur consoles. Au sommet de la façade, un jeu d'arcature en briques reposant sur des consoles en pierre de taille court le long de la corniche. Enfin, les combles sont éclairés par une lucarne centrale à fronton cintré brisé à volutes supérieures rentrantes, et sur les côtés, par deux fenêtres de toit qui ont remplacé les oeils-de boeufs originaux.

  • Murs
    • brique
    • calcaire pierre de taille bossage
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan massé
  • Étages
    1 étage carré, comble à surcroît
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe
  • Typologies
    maison bourgeoise
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • rinceau
  • Précision représentations

    Rinceaux stylisés, sculptés en relief sur le linteau de l'entrée.

Documents d'archives

  • AD Somme. Série P ; 3 P 71/12. Beauval, matrice des propriétés bâties (1883-1891).

Date d'enquête 2013 ; Date(s) de rédaction 2013
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Fournier Bertrand
Fournier Bertrand

Chercheur de l'Inventaire du patrimoine - Région Hauts-de-France

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