Ce pavement a été mis au jour dans les années 1970 lors des fouilles des vestiges de l'ancienne collégiale Saint-Gervais et Saint-Protais, située dans l'enceinte du château. Son emplacement comme sa technique l'ont parfois confondu avec les plates tombes en carreaux de terre-cuite vernissée, répandues en Normandie à la fin du 13e et au début du 14e siècle. Or, le modèle n'est en rien conforme aux représentations funéraires de cette époque, et l'ornementation purement profane qui l'entoure la rattache plutôt à un décor civil, peut-être à sujet cynégétique. Le personnage nu pourrait être un élément de danse macabre, ou l'évocation d'Adam, maître des animaux.