Plusieurs éléments du vêtement (notamment le corsage à décolleté carré) ainsi que la coiffure du personnage féminin (front largement dégagé) permettent de dater la statue de la première moitié du 16e siècle. L'attitude de la statue reprend le déhanché des Vierges de la fin du Moyen Age, mais avec une élégance de traitement et une souplesse plastique qui participent déjà du style de la Renaissance française. Par ailleurs, la présence de l'empereur Maximien, foulé aux pieds par la sainte qu'il a persécutée, est également caractéristique de certaines représentations de sainte Catherine d'Alexandrie aux 15e et 16e siècles.