Tombeau (stèle funéraire) de la famille Larozière-Cardon - Inventaire Général du Patrimoine Culturel

Dossier d’œuvre architecture IA80005133 | Réalisé par

Vincent Caroline

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Barbedor Isabelle (Rédacteur)

patrimoine funéraire, le cimetière de la Madeleine

Tombeau (stèle funéraire) de la famille Larozière-Cardon

Hauts-de-France > Somme > Amiens

Œuvre repérée

Auteur

Vincent Caroline

Vincent Caroline
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Dossier non géolocalisé

Localisation

Aire d'étude et canton Grand Amiénois
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Commune Amiens
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Adresse rue Saint-Maurice , 79 plaine M Cimetière de la Madeleine
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Cadastre non cadastré
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Désignation
Historique
Description
Statut, intérêt et protection
Illustrations
Documentation
Liens vers des dossiers associés

Désignation

Dénominations

tombeau

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Appellations

famille Larozière-Cardon

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Parties constituantes non étudiées

clôture

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Historique

D'après le registre communal, cette concession fut acquise en juin 1846, par Jean-Baptiste Larozière, représenté par Arsène Larozière, son fils, domicilié à Amiens, 30 rue Blanquetaque.

La sépulture Larozière est décrite par S. Comte (1847), qui signale "un cippe en pierre" ainsi qu'une "colonne en marbre blanc" (cf. annexe).

Les sources conservées à la bibliothèque municipale (série M) indiquent que des travaux ont été réalisés en 1883, par l'entrepreneur H. Guidé.

La stèle porte la signature de l'entrepreneur A. Sallé.

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Période(s)
- Principale : 2e quart 19e siècle
- Secondaire : 4e quart 19e siècle
Dates
- 1883, daté par source
Auteur(s)
- Auteur :
  Guidé Honoré
  
  Guidé Honoré
  
  Entreprise de monuments funèbres.
  
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  entrepreneur attribution par source
- Auteur :
  Sallé entreprise de monuments funèbres , dit(e) Sallé père, Sallé fils
  
  Sallé entreprise de monuments funèbres
  
  Entreprise de monuments funèbres, fondée par Achille Eugène Sallé-Joseph, né en 1799 ou 1802, constructeur de monuments funèbres, rue Saint-Maurice (listes électorales de 1843, recensement de 1856). L'annuaire de 1862 situe l'entreprise 137 Grande-rue Saint-Maurice, à côté de l'entreprise Lamolet.
  Son fils Eugène Sallé-Barré (né en 1845), tailleur de pierre (1852), lui succède à la direction de l'entreprise avant 1881 (recensements de 1881 et 1906).
  Les recensements de 1906-1911 donnent l'entreprise au 403 rue Saint-Maurice. Il y travaille avec Jean-Baptiste Sallé - sculpteur et constructeur de monuments et caveaux funéraires, spécialisés dans la réalisation d'autels pour églises.
  Son fils Eugène Achille Désiré Sallé (1873-1905) est sculpteur.
  
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  entrepreneur attribution par source

Description

Cette concession, adossée au premier mur d'enceinte intérieur, est délimitée par une grille en fonte peinte, à portillon antérieur central, fixée sur le sol rehaussé et recouvert de dalles, en marbre belge. Elle contient une stèle à entablement et fronton triangulaire, à acrotères, surmonté d'une croix, en calcaire et divisée par quatre tables, en granite noir poli contemporain. Les deux plaques de droite sont muettes. Au pied du monument, se trouve une jardinière à plantes contemporaine. Sur le devant de la concession, une dalle ferme l'entrée du caveau.

Inscriptions : Dates des décès (tables rapportées) : 1859 ; 1832 ; 1846 ; 1883 ; 1907 ; 1913 / 1977 / [muet] / [muet].

Inscription concernant le destinataire (entablement) : Famille Larozière-Cardon.

Signature (base, en bas, à droite) : A. Sallé.

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Murs
- calcaire
- granite
- marbre
- fonte
Typologies

stèle funéraire architecturée (pilastres)
Techniques
- fonderie
- sculpture
Précision représentations

La grille est ornée de fleurons et d'urnes voilées.
Le fronton de la stèle est sculpté d'un sablier ailé, sur un fond de feuilles de lierre et de mûres et les acrotères sont gravés d'un motif floral. La partie médiane est décorée, de part et d'autre, par des vases funéraires, surmontés de fleurs. La base est sculptée, au centre, d'une guirlande végétale (cyprès), maintenue par deux flambeaux renversés et encadrée à gauche par une couronne de feuilles de chêne et à droite, par une couronne de feuilles de laurier. A chaque extrémités, se trouvent des flambeaux renversés.

Statut, intérêt et protection

Statut de la propriété

propriété privée
Intérêt de l'œuvre

à signaler
Protections

inscrit MH, 1986/06/25

Cette concession, qui conserve sa clôture d'origine, contient une stèle funéraire, signée A. Sallé, qui se signale par la qualité du décor sculpté. Décrit par S. Comte, en 1847, il a sans doute été réalisé en 1846, date d'acquisition de la concession et du décès de Sidonie Virginie Larozière. La colonne funéraire qui lui était dédiée a disparu.

Le caveau est construit en 1883 par l'entrepreneur H. Guidé (autorisation de construction).

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Illustrations 2

Vue générale.

Auteur de l'illustration :
- Vincent Caroline
  
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Stèle à entablement et fronton.

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Documentation

Documents d'archives

AC Amiens. Cimetière de la Madeleine. Registre des concessions.
BM Amiens. Série M ; 2 M 18/4. Autorisations de constructions de caveaux et de monuments (1874-1884).

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Bibliographie

C[OMTE], Stéphane. Promenades au cimetière de la Madeleine, précédées d'un précis historique sur l'origine de cet établissement, sa première destination, et les diverses transformations qu'il a subies depuis sa fondation jusqu'à nos jours. Amiens : Imp. Duval et Herment, 1847.

p. 188