Dossier d’œuvre architecture IA00076559 | Réalisé par
Fournier Bertrand (Rédacteur)
Fournier Bertrand

Chercheur de l'Inventaire du patrimoine - Région Hauts-de-France

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Dufournier Benoît (Enquêteur)
Dufournier Benoît

Chercheur au service régional de l'Inventaire de 1985 à 1992, en charge du recensement du patrimoine industriel.

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  • inventaire topographique, Val-de-Nièvre
  • patrimoine industriel, Somme
L'ensemble industriel textile Saint Frères
Œuvre étudiée
Auteur
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  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation

Une entreprise familiale de fabrication et de négoce (1814-1857)

En 1814, les frères Pierre-François (1788-1847), Jean-Baptiste Amable (1790- ?) et Pierre-François Saint (1797-1878), tisserands, fondent à Beauval une entreprise de négoce de toiles d'emballage en fils d'étoupe et déchets de chanvre et de lin. S'appuyant sur une organisation héritée de l'Ancien Régime, les frères Saint font travailler les nombreux teilleurs, fileuses et tisserands à domicile, qui maintiennent dans la vallée de la Nièvre cette tradition artisanale.

La prospérité de l'entreprise est également liée à la répartition des tâches entre les frères associés, qui développent leur activité commerciale : Pierre-François (l'aîné) reste à Beauval où il organise la fabrication, bientôt secondé par son fils aîné Joseph-Pierre François (1824-1886) ; Jean-Baptiste Amable installe en 1828 avec Pierre-François Candas et Victor-Auguste Saint, ses futurs gendres, une maison de vente à Rouen, où le rejoindra en 1852 son neveu Jules-Abel Saint (1829-1900), second fils de Pierre-François (le cadet) ; ce dernier est chargé de l'achat de la matière première et de la vente des toiles à Amiens. Victor-Auguste Saint (1814-1881), fils aîné de Pierre-François (l'aîné), établit en 1838 la maison de vente de Paris, où le rejoignent en 1851 ses frères Jean-Baptiste (1820-1880) et Charles (1826-1902). Les unions entre cousins favorisent également la cohésion du groupe familial à la seconde génération.

En 1851, une société verbale est formée entre les frères Jean-Baptiste, Charles et François-Xavier Saint, et leurs cousins Joseph-Pierre François et Jules-Abel Saint. Sise rue des Bourdonnais à Paris, elle a pour objet le commerce des toiles.

Au cours du 19e siècle, la forte croissance des productions agricoles et industrielles, ainsi que le développement considérable des transports, multiplient les besoins en toiles et sacs d'emballage. Par ailleurs, le jute, plante ligneuse originaire du Bengale, commence à être utilisé avec succès dans les années 1830 dans l'industrie textile à Dundee (Ecosse), puis en France en 1843 avec les filatures Dickson à Dunkerque (Nord) et Carmichaël à Ailly-sur-Somme (Somme). La guerre de Crimée (1854-1855) puis la guerre de Sécession (1860-1865), qui contribuent à raréfier l'offre en lin et en chanvre, et à en augmenter le prix, se révèlent profitables au développement de l'industrie jutière française.

Aussi les frères Saint lancent en 1845 la fabrication de toile à sacs et la confection de sacs, et misent sur le succès de cette nouvelle fibre. La Somme, grâce à sa situation géographique, la constitution d'un réseau ferroviaire dense et une main d’œuvre qualifiée dans le domaine textile, offre un terrain propice à l'implantation d'usines de jute.

Dans ce but, le siège parisien de l'entreprise met au point à partir de 1855 un procédé mécanique de tissage du jute.

À la conquête industrielle de la vallée de la Nièvre (1857-1870)

Ce nouveau procédé est expérimenté sur le site de Flixecourt où la famille Saint acquiert en 1857 l'ancien peignage de laine, qui deviendra ainsi la première manufacture française spécialisée dans le tissage mécanique du jute. Cette innovation assure le succès immédiat de l'entreprise, qui marque à la fois le début de l'empire industriel Saint Frères et l'expansion de la vallée de la Nièvre. L'ensemble industriel se déploie dans un premier temps dans la vallée de la Nièvre, autour de l'usine de Flixecourt, avec l'acquisition en 1861 de l'usine d'Harondel (Berteaucourt-les-Dames), occupée par une scierie, une filature de laine et un moulin à farine, puis en 1864 de l'usine de Saint-Ouen, formée d'un peignage et d'une filature de laine, et d'un moulin à farine. Le premier établissement est transformé en filature de chanvre et de jute, le second en filature et tissage mécanique.

Les raisons qui président au choix des sites d'implantation sont l'existence préalable d'une importante installation industrielle entièrement ou partiellement liée au textile, et d'espace disponible pour le développement de l'activité et des axes de communication. Une voie ferrée particulière est construite en 1868 par l'entreprise Saint pour relier les trois usines à la gare d'Hangest-sur-Somme, située sur la ligne Amiens-Boulogne. Elle a été prolongée après la création des usines des Moulins-Bleus et de Pont-Remy.

Entre diversification et modernisation (1870-1920)

La société verbale est dissoute en 1863 en raison du retrait de Joseph-Pierre François, et remplacée par la Société en nom collectif (SNC) Saint Frères qui comprend toujours les quatre autres fondateurs, avant le retrait de François-Xavier Saint en 1872. Jean-Baptiste Saint est chargé des usines de la Somme et de la production des tisserands à domicile, Charles Saint du siège parisien et Jules-Abel Saint de la maison de vente de Rouen. Après le décès de Jean-Baptiste Saint, ses héritiers cèdent leurs parts en 1881 à Charles et Jules-Abel Saint, qui sont désormais les deux seuls propriétaires de l'outil industriel. Charles Saint, qui dirige à la fois les usines et la maison de vente de Paris, s'impose alors comme le chef de la maison Saint Frères. Jules-Abel dirige la maison de Rouen.

À la fin des années 1870, la production des usines Saint Frères concerne, outre la toilerie et la sacherie, la bâcherie et la corderie. Cependant, malgré la mécanisation du tissage, un tiers de la production est réalisé à la main, soit par des centaines de tisseurs à domicile, soit par des ouvriers travaillant dans les fabriques à métier que l'entreprise possède à L'Etoile ou à Beauval. A l'époque, 43 % des métiers à tisser de l'entreprise est mécanique. À partir de 1879, l'usine de Flixecourt fabrique également des velours de jute et des tissus d'ameublement sur métiers Jacquard. La corderie est installée en 1878 à Saint-Ouen. De 1878 à 1912, le service constructions est dirigé par l'ingénieur Abel Caron, à qui l'on doit la construction, l'agrandissement ou la transformation des usines et des cités ouvrières de Saint-Ouen, d'Harondel, des Moulins-Bleus et de Longpré-les-Corps-Saints.

Dans un deuxième temps, l'industrie Saint Frères s'étend en aval de la vallée de la Somme, sur des sites bien desservis par le canal de la Somme et la ligne ferroviaire Amiens-Boulogne : acquisition en 1883 de l'usine des Moulins-Bleus (L'Étoile), formée d'une filature, d'un tissage et d'un peignage, puis en 1885 et en 1887 d'un atelier de tissage puis de la Compagnie linière à Pont-Remy ; construction de deux filatures en 1896 à Abbeville et en 1901 à Amiens ; acquisition en 1901 d'une corderie à Rouvroy (Abbeville), et 1910 d'une usine de tissage à Condé-Folie ; enfin construction en 1911 d'une bâcherie à Longpré-les-Corps-Saints. Une filature de coton est acquise en 1884 à Gamaches. En 1897, les Saint décident de construire une usine dans le berceau familial de Beauval, et la même année le siège parisien de l'entreprise est installé 34, rue du Louvre. Une filature et corderie est construite à Doullens en 1902.

Entre temps, en 1890, la troisième génération accède à des responsabilités au sein de l'entreprise. Henri Saint (1856-1907), fils de Jean-Baptiste, est chargé de la fabrication et des sept usines de la Somme (Flixecourt, Harondel, Saint-Ouen, les Moulins-Bleus, Pont-Remy, Gamaches, Abbeville) tandis que Guillaume (1854-1904), fils de Charles, est sous-directeur du siège parisien. Après leur disparition au début du 20e siècle, les cousins Maurice (1863-1936) et André (1871-1933), fils de Charles, Gaston (1867- ?), fils de Jules-Abel, et Pierre Saint (1868-1943), fils de Jean-Baptiste, prennent l'affaire familiale en mains. André Saint, principal associé de la société après le décès de son frère Guillaume, fait figure comme son père de véritable chef de famille et d'entreprise, tandis que Pierre Saint devient directeur de tous les établissements de la Somme (onze usines, à l'exception de Gamaches) au décès de son frère Henri. Son mariage avec Marguerite, fille de l'industriel roubaisien Léon Allart, lui ouvre les portes du patronat textile du Nord.

Saint Frères participe à de nombreuses expositions nationales et internationales, où elle obtient médailles et diplômes d'honneur, et notamment à l'Exposition universelle de 1900 à Paris. En 1911, l'entreprise compte dix-sept usines, dont treize dans la Somme, une dans l'Oise, une dans la Manche et une en Belgique. Elle s'appuie sur un réseau de cent trente et un comptoirs de vente et succursales, tant en France qu'en Afrique du Nord et en Amérique latine. Elle emploie 11 000 ouvriers dont 9 000 dans la Somme, où elle concentre 30 % de la force motrice des filatures et tissages de lin, de chanvre et de jute. En 1917, Saint Frères possède 30 % des broches de jute français.

Du paternalisme patronal aux œuvres sociales

Tout en contribuant pleinement au rayonnement de l'industrie française, la famille Saint entend également remplir une mission d'ordre social qui l'amène à veiller aux bonnes conditions de vie et de travail de ses employés, comme à son encadrement moral. Si cette attitude se situe dans la droite ligne du paternalisme patronal et chrétien de la seconde moitié du 19e siècle, un certain nombre de mesures devancent les grandes lois sociales de la Troisième République naissante.

Les sites de production sont complétés de logements (les premières cités ouvrières sont construites à Saint-Ouen et à Saint-Léger-lès-Domart en 1874) et d'équipements au service des ouvriers et de leur famille. Des économats permettent dès les années 1870 aux employés d'acquérir des biens de première nécessité à des prix abordables ; ils sont remplacés entre 1910 et 1912 par sept coopératives, appelées prévoyances, à Flixecourt, Beauval, Saint-Ouen, Harondel, Pont-Remy, Abbeville et Doullens, construites sur les plans de l'architecte amiénois Anatole Bienaimé. Bien que rattachée à un site de production, chacune d'elles fonctionne de façon autonome.

Ces conditions de vie et de travail permettent aux nombreux ouvriers à domicile employés par les Saint depuis près d'un demi-siècle, mais également à une population issue du monde agricole, de venir grossir les effectifs des usines de Flixecourt, Saint-Ouen et Harondel à partir des années 1870.

Dès 1860, Saint Frères organise une caisse de secours destinée à assurer les soins des ouvriers malades et de leur famille. Deux caisses supplémentaires sont créées en 1888 pour les accidents du travail et la retraite, qui seront complétées par un service d'allocations familiales en 1922. Des « écoles d'usines » assurent également l'instruction des enfants d'ouvriers à Saint-Ouen à partir de 1870, à Harondel à partir de 1874 et aux Moulins-Bleus à partir de 1884. À Flixecourt et aux Moulins-Bleus, où les enfants sont scolarisés à l'école communale, l'entreprise participe à l'acquisition et à l'entretien des bâtiments.

Les évolutions sociales des années 1930 amènent d'autres nouveautés. Deux centres d'apprentissage sont ouverts en 1929 pour les tisserands aux Moulins-Bleus et pour les ajusteurs et menuisiers à Flixecourt. Des cours d'enseignement ménager et de couture sont dispensés aux jeunes filles à partir de 1935. Des clubs et équipements sportifs sont créés dans chaque usine à partir de 1934. Une colonie de vacances pour les enfants des employés est créé en 1936 à Mesnil-Val (Seine-Inférieure). Enfin, cinq crèches sont ouvertes entre 1935 et 1937 à Flixecourt, Harondel, les Moulins-Bleus, Beauval et Abbeville, et une maternité est construite en 1940 à Flixecourt.

Les crises et le déclin (1920-1985)

La Première Guerre mondiale marque le début d'une nouvelle ère pour l'entreprise, qui va devoir affronter plusieurs crises. Bien que Saint Frères participe pleinement à l'effort de guerre durant le premier conflit mondial, l'entreprise est confrontée à des difficultés en termes d'approvisionnement en matières premières durant cette période, puis à l'inflation qui accompagne le retour à la paix et se traduit par une baisse drastique des commandes. Ces difficultés amènent les dirigeants à réorganiser la société en augmentant le capital social et en intégrant de nouveaux membres (notamment la société indienne Georges et Maurice Fogt qui apporte 62,6 % du capital). Une autre étape est franchie en 1924 avec la transformation de la SNC en société anonyme, Saint Frères SA, dont le siège demeure rue du Louvre. Parmi les administrateurs, André Saint est nommé président et son cousin Pierre Saint vice-président. André, assisté de Jacques (fils de Guillaume), est chargé de la direction générale du siège, et Pierre, aidé de René (fils de Gaston) et de Robert (fils d'Henri), est chargé de la direction des usines. A la mort d'André en 1933, Pierre dirige également le siège parisien. L'entreprise dispose alors de 48 bureaux de vente et 107 dépôts en France et au Maghreb.

Le 20e siècle se traduit également chez Saint Frères par une dégradation dans les rapports entre ouvriers et patrons, les lois sociales s'accordant mal désormais avec le paternalisme de la première époque. Les grèves et « sabotages » d'Harondel et de Saint-Ouen, en janvier et février 1910, sont des événements locaux, tandis que les grèves générales de juillet 1930 et de juin et juillet 1936 s'inscrivent dans un large mouvement national.

La construction d'une centrale électrique est entreprise à Saint-Ouen en 1921, tandis que l'électrification des usines est menée entre 1925 et 1930. Cette modernisation n'empêche pas une restructuration de l'entreprise en 1931 qui entraîne la fermeture des sites de Rouvroy, Pont-Remy, Etaples, Doullens et Amiens. Par ailleurs le manque de commandes ralentit l'activité des ateliers qui ne sont plus rentables, et et le groupe n'est plus compétitif. Entre 1931 et 1933, l'effectif de l'entreprise, réparti entre les différents sites de production, passe de 9448 à 7977 salariés, soit une réduction de 15,5 %.

Malgré les difficultés structurelles, Saint Frères cherche à innover en achetant en 1932 les brevets d'un procédé de tissage circulaire mis au point par la société parisienne Rotatiss. Un service d'étude et de recherche est installé en 1933 dans l'usine de Longpré-les-Corps-Saints, le prototype est expérimenté en 1935 et deux modèles de métiers circulaires sont mis en service en 1940. La Seconde Guerre mondiale reporte cependant la diffusion de cette innovation, qui équipe d'abord l'usine de Beauval après 1945, avant d'être étendue au autres usines du groupe.

Cependant, les diverses mesures ne suffisent plus à enrayer le déclin irréversible de l'industrie jutière européenne dans la seconde moitié du 20e siècle, dont l'entreprise est le reflet. Saint Frères entre en 1969 dans le groupe Agache-Willot, qui acquiert en 1978 le groupe Boussac par le biais de la société Saint Frères. C'est ainsi qu'est créée la société Boussac-Saint Frères, filiale qui regroupe les activités d'Agache-Willot et dont le siège est à Lille. Ces restructurations contribuent à diluer l'identité de Saint Frères au sein de vastes structures, et à vider peu à peu les usines de leurs ouvriers. Boussac-Saint Frères puis la holding Agache-Willot sont mis en règlement judiciaire en 1981, avant d'être repris en 1985 par le groupe immobilier Férinel.

  • Statut de la propriété
    propriété privée
    propriété publique
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Ce dossier de repérage du patrimoine industriel établi en 1985 a été mis à jour et enrichi en 2010 dans le cadre de l'inventaire topographique du Val-de-Nièvre.

Documents d'archives

  • AN. Série F 12 ; F12/4540 : Commerce et industrie, situation industrielle de la Somme, 1868-1887.

  • AN. Série F12 ; F 12/5264 : Industrie et commerce, dossiers de légion d'honneur de Jean-Baptiste Saint et de Charles Saint.

  • AD Somme. Série J ; 68 J 10. Fonds de l'entreprise Saint Frères, métier à tisser circulaire, recherche et mise au point technique [1947].

  • AD Somme. Série J ; 68 J 11. Fonds de l'entreprise Saint Frères, métier à tisser circulaire, exposé historique et correspondance, 1948-1952.

Bibliographie

  • GROUSET, Jean-François. 1857-1936. La Nièvre, vallée Saint Frères. Textes et documents sur la Somme. Revue du Service éducatif des Archives départementales de la Somme, n° 75, octobre 2003. Amiens : CRDP, 2003.

  • DE SAINT-FOIX. Rapport sur l'exposition internationale industrielle d'Amsterdam en 1883 adressé à M. le ministre du Commerce. Paris. Imprimerie nationale, 1885.

    p. 130-133.
  • INVENTAIRE GENERAL DU PATRIMOINE CULTUREL. Région PICARDIE. Le Val de Nièvre, un territoire à l'épreuve de l'industrie. Réd. Frédéric Fournis, Bertrand Fournier, et al. ; photogr. Marie-Laure Monnehay-Vulliet, Thierry Lefébure. Lyon : Lieux Dits, 2013. (Images du patrimoine ; 278).

    p. 15-32, 84-87, 94-110
  • DEMANGEON, Albert. La Picardie et les régions voisines, Artois, Cambrésis, Beauvaisis. Paris : Librairie Armand Colin, 1905.

    p. 296.
  • LEFEBVRE, François. Saint Frères. Un siècle de textile en Picardie. Amiens : Encrage, 2002.

  • LIQUIER L. Le tissage circulaire : une innovation technique de l'industrie textile picarde, Saint Frères en Picardie. Corps puces 1994, [Acte de colloque, Saint-Ouen, septembre 1992].

    p. 37-41.
  • MALOT, Hector. En famille. Paris : Flammarion, 1893.

  • LEFEBVRE, François. Une famille d'industriels dans le département de la Somme de 1857 à la veille de la Seconde Guerre mondiale : Les Saint. Approche d'une mentalité patronale. Lille : Atelier National de Reproduction des Thèses, 2000. Th. doct : Histoire : Amiens université de Picardie Jules Verne : 1998.

  • ROUSSEL, Mélanie. Des trajectoires irréversibles renversées. Les impacts de la crise des années 1930 sur le quotidien des ouvriers Saint Frères. Temporalités 13, juillet 2011.

  • SAINT FRÈRES. Monographie de la maison Saint Frères. Paris, 1911.

    29 p.
  • WISCART, Jean-Marie. Les patrons du Second Empire. Picardie. Pairs : Picard et Cénomane, 2007.

    p. 141-145.

Documents figurés

  • Plan d'ensemble des quatre usines des Moulins Bleus, de Flixecourt, de Saint-Ouen et d'Harondel, dessin à l'encre sur calque, après 1883 (AD Somme ; 10 Fi 2).

  • Vue du village de Maraucourt et de la vallée, lithographie de Richard Privat d'après Henri Lanos, in Hector Malot, En famille. Paris : Flammarion, 1893 (coll. part.).

    p. 157
  • Chemin de fer industriel de l'usine de Maraucourt, lithographie d'après Henri Lanos, in Hector Malot, En famille. Paris : Flammarion, 1893 (coll. part.).

    p. 327

Annexes

  • Annexe n°1
  • Annexe n°2
Date(s) d'enquête : 1985; Date(s) de rédaction : 1985, 2010
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Fournier Bertrand
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Dufournier Benoît
Dufournier Benoît

Chercheur au service régional de l'Inventaire de 1985 à 1992, en charge du recensement du patrimoine industriel.

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