Dossier d’œuvre architecture IA00062746 | Réalisé par
Ramette Jean-Marc (Rédacteur)
Ramette Jean-Marc

Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.

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  • patrimoine industriel, Armentières
Usine de chaudronnerie Basseux, puis biscuiterie Mazeman, puis imprimerie Bette-Caux (détruite)
Œuvre recensée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Métropole européenne de Lille - Armentières
  • Commune Armentières
  • Adresse 81 rue du Président-Mitterrand , 81 ancienne rue Nationale
  • Cadastre 1888 B8 5071 à 5074  ; 1983 CS 72, 162  ; 2016 CS 72, 162
  • Dénominations
    usine de chaudronnerie, biscuiterie, imprimerie
  • Appellations
    Usine de chaudronnerie Basseux , Biscuiterie Mazeman , Imprimerie Bette-Caux , Imprimerie Vanbrugghe-Bette-Caux
  • Parties constituantes non étudiées
    enclos, bureau, atelier de fabrication, magasin industriel

L'usine de chaudronnerie Charles Basseux est attestée en 1892 par le biais d'une demande de maintien en activité d'une chaudronnerie, laquelle perdure au moins jusqu'en 1936, selon les annuaires Ravet-Anceau. D'après cette même source, elle est remplacée en 1956 par la biscuiterie Mazeman.

De 1963 à 1988 les locaux sont occupés par l'imprimerie Bette-Caux. On y réalise alors du papier pour listings et formulaires de chèques. En 1995, elle devient l'imprimerie Vanbrugghe-Bette-Caux, raison sociale qu'elle conservera au moins jusqu'en 2001.

En 1988, l'entreprise est dotée de matériels modernes mais expose dans son hall d'accueil de vieilles presses à platine : une presse allemande, de marque Leipzig SG des années 1940 ; une autre, non datée, de marque Victoria (Ets. Rockstroh-Werke AG, Dresden-Löbtau), une presse française de marque FL (Foulon et E. Langenhagen, Roubaix) des années 1950. On peut y voir également une piqueuse française de marque SCOM (Société Coopérative d'Outillage et de Mécanique), des années 1940.

En 2020, l'usine est détruite. Elle est remplacée par des immeubles à appartements.

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 19e siècle , daté par source
    • Secondaire : 2e quart 19e siècle

En 1988, l'atelier de fabrication donnant sur la cour est surmonté de trois nefs à longs pans, en charpente métallique, couvertes de ciment-amiante et éclairées par trois larges baies en arc segmentaire disposées sur les pignons. À l'arrière, d'autres ateliers ou magasins en rez-de-chaussée sont couverts d'un toit en terrasse. Les bureaux, en brique, sont surmontés d'un toit brisé en pavillon couvert de tuile flamande mécanique. L'édifice comprend un étage carré surmonté d'un étage de comble éclairé de lucarnes.

  • Murs
    • brique
  • Toits
    ciment amiante en couverture, ciment en couverture, tuile flamande mécanique
  • Étages
    1 étage carré, étage de comble
  • Couvrements
    • charpente métallique apparente
    • charpente en bois apparente
  • Couvertures
    • toit brisé en pavillon
  • Énergies
    • énergie thermique produite sur place
    • énergie électrique achetée
  • État de conservation
    détruit après inventaire
  • Statut de la propriété
    propriété privée (incertitude)

Cette étude menée en 1988 a fait l'objet d'une mise à jour par le service de l'Inventaire en 2023.

Date(s) d'enquête : 1988; Date(s) de rédaction : 1990, 2023
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Ramette Jean-Marc
Ramette Jean-Marc

Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.

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