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L'inventaire du patrimoine du Pays d'Art et d'Histoire Ponthieu - Baie de Somme, c'est parti !


Le tout nouveau Pays d'Art et d'Histoire se lance dans un inventaire du patrimoine : la chargée d'inventaire sera accompagnée de l'équipe du service de l'Inventaire du patrimoine des Hauts-de-France pendant trois ans pour recenser, étudier et faire connaitre les richesses de ce territoire. L'étude d'inventaire a été présentée aux élus du territoire le 8 septembre dernier à Abbeville.

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La rivière du Thérain qui coule sur la commune de Montataire a donné une partie de son nom à la ville, composé du latin mons-montes le mont et de l'hydronyme Thara qui vient de la Thère ancien nom du Thérain. La rivière qui prend sa source à Grumesnil en Normandie parcourt ses derniers kilomètres sur le territoire de Montataire. Le débit de la rivière est régulier et s'accroît à mesure que la vallée se resserre et que l'embouchure approche. Dans ses derniers mètres, la rivière a longtemps décrit des sinuosités que l'homme a su capter et utiliser à des fins industrielles (forges des Mertian). Le Thérain est jusqu'au début du 20e siècle constitué de divisions (bras du Prieuré, bras d'Or), de dérivations (bras du Bélier) et de marais.

Les installations hydrauliques sur le Thérain sont nombreuses sous l'Ancien Régime bien qu'elles soient plus importantes sur les communes situées en amont de Montataire. Biens ecclésiastiques ou seigneuriaux, ses moulins sont à foulon, à huile ou à blé. Durant la période révolutionnaire, plusieurs activités éphémères vont naître sur les rives du Thérain : fabrique de poterie, moulin à papier et moulin à poudre. Les toutes premières années du 19e siècle sont marquées par l'arrivée d'industriels, souvent porteurs de brevets d'invention, qui ont la volonté d'implanter durablement leur activité sur la rivière. La période qui s'ouvre à partir de 1820 ne voit rester que les plus audacieux, les mieux organisés du point de vue des capitaux, des matières premières et des débouchés. Les fondateurs des forges et fonderies, les Mertian vont peu à peu contrôler l'activité industrielle de la rivière jusqu'à s'en détourner et détruire ce qui finalement fit leur force. Aujourd'hui il ne reste que quelques traces égrenées le long du Thérain et qui se retrouvent dans les noms et certains tracés de rues, mais aussi à travers des bâtiments (brasserie Gryson) ou des machines (turbine hydraulique).

Les carrières à Saint-Maximin :

Extrait de NOEL, Pierre. Essai sur l'histoire de la pierre de Saint-Leu et de Troissy.

Le Thérain à Montataire et la cheminée de l'usine de lacets.