Dossier d’œuvre architecture IA00062789 | Réalisé par
Ramette Jean-Marc (Rédacteur)
Ramette Jean-Marc

Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.

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  • patrimoine industriel, Armentières
Filature de coton Maurice et Claude Charvet, puis Toulemonde-Parent dite Cotonnière d'Armentières (détruite)
Œuvre recensée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Métropole européenne de Lille - Armentières
  • Hydrographies Dérivation de la Lys
  • Commune Armentières
  • Adresse 30 avenue Marc-Sangnier
  • Cadastre 1935 B12 1409 A 1430  ; 1983 AX 1
  • Dénominations
    filature
  • Précision dénomination
    filature de coton
  • Appellations
    Cotonnière d'Armentières, Filature Charvet , Filature Toulemonde-Parent
  • Parties constituantes non étudiées
    cour, enclos, atelier de fabrication, cheminée d'usine, salle des machines, château d'eau, bureau, conciergerie, magasin industriel, entrepôt industriel

Si la filature n'apparaît pas au parcellaire de 1888, elle est attestée en 1897.Cette année-là, Maurice et Claude Charvet sollicitent l'autorisation de réaliser une prise d'eau dans la Lys afin d'alimenter une machine à vapeur. La filature est endommagée lors de la Première Guerre mondiale. Reconstituée, elle est dirigée en 1919 par la famille Toulemonde-Parent sous la raison sociale La Cotonnière d'Armentières. On y file alors le coton et le jute.

La filature La Cotonnière d'Armentières est toujours en activité lors de l'enquête (1983).

En 2020, l'ensemble des bâtiments a disparu.

  • Période(s)
    • Principale : limite 19e siècle 20e siècle, 1er quart 20e siècle
  • Dates
    • 1897, daté par source

Site industriel desservi par voie navigable.

Tous les bâtiments sont en brique et couverts de shed, de toits à longs pans et de croupes avec de la tuile flamande mécanique et du verre en matériaux de couverture.

L'élément le plus soigné est la salle des machines. Ce bâtiment, en brique et pierre, compte deux étages. Une niche en pierre, aménagée dans le fronton, abrite un Sacré-Cœur. Non loin, la cheminée est décorée de motifs géométriques en brique vernissée. Les fers d'ancrage en fonte moulée, visibles sur les différents bâtiments, portent le monogramme MC.

La conciergerie a un étage surmonté d'un comble. Les murs sont en brique. Son pignon est à redents.

  • Murs
    • brique
    • pierre
  • Toits
    tuile mécanique, verre en couverture, métal en couverture, ciment amiante en couverture
  • Étages
    2 étages carrés, étage de comble
  • Couvrements
    • charpente métallique apparente
  • Couvertures
    • shed croupe
    • terrasse toit à longs pans lanterneau
  • Énergies
    • énergie thermique produite sur place
    • énergie électrique achetée
  • État de conservation
    détruit après inventaire
  • Techniques
    • sculpture
    • fonderie
  • Représentations
    • Sacré Coeur
    • monogramme
  • Précision représentations

    Support : niche en fronton de la salle des machines.

    Sujet : Sacré-Cœur

    Support : Encrages

    Sujet : initiales M C pour Maurice et Claude Charvet

  • Statut de la propriété
    propriété privée

Cette étude menée en 1988 a fait l'objet d'une mise à jour par le service de l'Inventaire en 2023.

Documents figurés

  • Maurice et Claude Charvet. Prise d'eau dans la Lys, 1897 (AD Nord ; S 3779).

    AD Nord : S 3779
  • Maurice et Claude Charvet. Dossier de dommages de guerre, 1919 (AD Nord ; 10 R 4373).

    AD Nord : 10 R 4373
  • Extrait du plan cadastral d'Armentières de 1935 (feuille B12) (AD Nord ; P 31/178).

    AD Nord : P 31/178
Date(s) d'enquête : 1988; Date(s) de rédaction : 1990, 2023
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Ramette Jean-Marc
Ramette Jean-Marc

Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.

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