Photographe du Service Régional de l'Inventaire général Nord-Pas-de-Calais.
- patrimoine industriel, Armentières
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Métropole européenne de Lille - Armentières
-
Commune
Armentières
-
Adresse
42 à 44 rue de l' Abbé-Doudermy
,
137 rue Jules-Ferry
-
Cadastre
1935
C13
3723, 3724, 3750 à 3753
;
1983
BW
127, 128, 226, 227
;
2016
BW
127 à 129, 226, 289
;
1888
B4
2147 à 2149 bis
Partie située rue Jules-Ferry
-
Dénominationsusine de menuiserie
Le cadastre de 1888 mentionne déjà le logement situé rue Jules-Ferry. Les parties industrielles et commerciales n'apparaissent qu'au cadastre de 1935 mais datent probablement de l'immédiat après-guerre. Les locaux sont alors occupés par l'usine de menuiserie Delcampe-Messean, fabricants de meubles.
En 1988, l'usine de menuiserie appartient à monsieur Chavatte. Les machines sont toutes postérieures à 1970.
En 2020, les locaux, toujours présents, ne semblent plus abriter d'activité industrielle ou commerciale.
-
Période(s)
- Principale : 2e moitié 19e siècle , (incertitude)
- Principale : 2e quart 20e siècle , (incertitude)
La propriété se développe entre les rues Jules-Ferry, où se trouve le logement patronal, et la rue de l'Abbé-Doudermy où est située la partie commerciale. Un passage couvert conduit à l'atelier de fabrication, situé en cœur d'îlot. Ce dernier, en rez-de-chaussée, est couvert de toits à longs pans et d'une terrasse.
Le logement patronal comprend un étage surmonté d'un comble en longs pans brisés. Il est construit en brique et couvert d’un enduit imitant la pierre. Au rez-de-chaussée, la travée nord est occupée par un passage couvert qui est surmonté à l'étage d'un oriel en maçonnerie lui-même coiffé d’un dôme et couvert de dalles de zinc en écaille. Cet oriel et les deux fenêtres du premier étage sont décorés de motifs floraux.
La partie commerciale comprend cinq travées s'élevant sur un étage et un étage de comble. Un passage couvert surmonté d'un balcon occupe la travée centrale. Les quatre autres sont symétriques deux à deux par rapport à cette dernière. Deux portes occupent les minces travées latérales. L'édifice, principalement en brique silico-calcaire et en béton, est richement décoré : bandeaux de ciment, bossages en boule, polychromie… Les baies, droites à meneaux en bois au rez-de-chaussée et en béton aux étages, sont surmontées de tympans en damiers et d'arcs segmentaires en brique rouge et blanche en alternance. Les deux travées encadrant la travée centrale (coiffée, elle, d'un fronton triangulaire) sont surmontées d'une lucarne avec pignon à redents, percée d'un oculus, et couronnée d'un fronton segmentaire. Leur base est décorée de volutes évoquant, mais inversé, le chapiteau ionique.
-
Murs
- béton béton armé
- brique silico-calcaire
-
Toitsmatériau synthétique en couverture, ardoise, tuile flamande mécanique, métal en couverture
-
Étages1 étage carré, étage de comble
-
Couvrements
- charpente en bois apparente
- charpente métallique apparente
-
Couvertures
- shed
- toit à longs pans brisés
-
Énergies
- énergie électrique achetée
-
Typologies
-
État de conservationétablissement industriel désaffecté
-
Techniques
- maçonnerie
-
Représentations
- fleur
-
Précision représentations
motifs floraux
-
Statut de la propriétépropriété privée
-
Intérêt de l'œuvreà signaler
-
Éléments remarquablesmagasin de commerce
Cette étude menée en 1988 a fait l'objet d'une mise à jour par le service de l'Inventaire en 2023.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.