• inventaire topographique, canton d'Aubenton
Chapelle Saint-Joseph à Iviers (vestiges)
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Ministère de la culture - Inventaire général
  • (c) Département de l'Aisne
  • (c) AGIR-Pic

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes des Trois Rivières - Aubenton
  • Commune Iviers
  • Lieu-dit Corneaux
  • Adresse rue d' Iviers
  • Cadastre 1990 ZB 11

L'augmentation de la population de la commune d'Iviers au cours du 19e siècle, atteignant plus de 1000 habitants en 1860, dont Corneaux est le plus important hameau, amène les habitants de celui-ci à demander la création d'une chapelle, succursale de l'église Sainte-Madeleine. A la suite d'une souscription des habitants de ce hameau, la construction d'une chapelle est décidée en 1867, à la suite du don du terrain par des habitants du hameau, les époux Bonviol-Legros. Joseph-Julien Bonviol possédait une fabrique de chaussures à Corneaux. L'identité de l'architecte n'est pas connue, mais il s'agit vraisemblablement de l'architecte départemental Auguste-Aimé Pudepièce qui vient de dresser les plans de la reconstruction partielle de l'église paroissiale d'Iviers. La modénature de l'élévation ordonnancée, et la structure cet édifice de style néo-roman peuvent être comparées à des édifices identifiés de Pudepièce. En 1867, une demande de secours auprès de l'Etat pour l'installation de vitraux reste sans suite, l'église est alors décrite comme étant en construction. En 1868 les travaux sont en cours, le 9 février 1868 les délibérations municipales concernant la construction de l'école de Corneaux indiquent que l'on vient d'y construire une chapelle. La réception des travaux n'a cependant lieu qu'au cours du 1er trimestre 1869. Le 29 avril 1869 les habitants de Corneaux déclarent " l'exercice d'un culte dans l'église qu'ils ont fait construire avec le concours des habitants du hameau, que cette église est destinée au culte catholique et que les exercices religieux doivent commencer le 7 mai prochain ". L'église est bénite le 7 mai 1869 par l'évêque de Soissons. Elle fait l'objet de travaux en 1896, un mémoire de Messieurs Mennesson, Charles Ducheme et Copigneaux indique qu'ils ont effectué des travaux et livré des fournitures par la réparation et l'entretien de l'église, peut-être liés à la mise en place de mobilier. L'entrepreneur Splingart répare en juin 1897 le clocher qui vient d'être touché par la foudre au début du mois. Elle a été désaffectée peu après la 2e Guerre mondiale et vendue dans les années 1970. Transformée en garage et remise, elle a été partiellement détruite par un incendie accidentel en 1996. Elle est en cours de démolition actuellement (destruction du choeur) pour en récupérer les matériaux de construction. Elle a conservé ses autels latéraux en pierre reconstituée et ciment et une partie de son maître-autel, en cours de dépècement.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle
    • Secondaire : 4e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1869, daté par source

L'église, en brique, possède une élévation ordonnancée en façade comportant un clocher-porche. Cette façade a une modénature architecturée en brique, la nef est à 3 travées. L'église a perdu sa toiture et son couvrement, primitivement en ardoise (source orale) . Il s'agissait d'un toit à longs pans sur la nef, et d'une croupe polygonale sur le chevet. Le chevet est partiellement détruit, le bas-côté nord est éventré. La nef et le choeur étaient couverts par un faux-plafond en plâtre sur lattis de bois.

  • Murs
    • brique
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan allongé
  • Étages
    1 vaisseau
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • pignon couvert
    • croupe polygonale
  • Typologies
    clocher-porche
  • État de conservation
    menacé
  • Techniques
    • sculpture
    • peinture
  • Représentations
    • croix
    • ornement végétal
    • ornement géométrique
  • Précision représentations

    Le couronnement du portail occidental est surmonté d'une croix. L'autel latéral sud comportait un décor de peinture monumentale à motif végétal et géométrique encore partiellement visible.

  • Statut de la propriété
    propriété privée

Cette chapelle est caractéristique de la production de ces églises rurales à la modénature quasi-sérielle, proposées sur plans, par les architectes départementaux.

Annexes

  • Références documentaires
Date(s) d'enquête : 1997; Date(s) de rédaction : 1997
Articulation des dossiers