Comme l'indique son style, la chapelle a été construite après le décès d'Alexandre Devillers (1832-1921), veuf de Laure Joséphine Lefèvre (1835-1938), à la demande de leur fils Louis Devillers (1864-1930), qui y est également inhumé. Ce dernier, médecin comme son père, est le fondateur en 1925 de la maternité, qui est le seul bâtiment subsistant de l'ancien hôpital de Guise. Son épouse a légué au département de l'Aisne sa propriété du Clos à Proisy pour y installer un préventorium. La baie axiale de la chapelle est ornée d'une verrière signée : C. ROLAND/AULNOYE/-NORD-.
- inventaire topographique, ville de Guise
- patrimoine funéraire
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) Département de l'Aisne
- (c) AGIR-Pic
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Guise - Guise
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Commune
Guise
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Lieu-dit
Saint-Médard
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Adresse
rue Saint-Médard
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Cadastre
1984
AI
399
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Dénominationstombeau
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AppellationsFamille Lefèvre-Devillers
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
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Auteur(s)
- Auteur : architecte signature
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Auteur :
Roland Césarmaître verrier signatureRoland César
On connaît peu de choses sur le fabricant de vitraux qui signe C. Roland à Aulnoye. Il pourrait s'agir de César Armand Roland, né à Monceau-Saint-Waast (Nord) le 11 août 1871. Lors de son premier mariage en 1893, il est présenté comme peintre-dessinateur. Les documents qui mentionnent son activité professionnelle par la suite le qualifient de peintre ou de peintre-décorateur, alors même que l'atelier qu'il dirige produit déjà des vitraux. Il ne semble donc pas avoir été peintre-verrier, mais avoir dirigé une fabrique et avoir peut-être contribué à créer des modèles iconographiques.
C. Roland s'est installé à Aulnoye (Aulnoye-Aymeries) en 1898 au plus tard et n'a pas quitté cette commune, sauf pendant la Première Guerre mondiale qu'il a passée prisonnier des Allemands. Il est décédé à Aulnoye le 19 février 1952. Ses verrières, présentes dans les églises comme dans les chapelles funéraires des cimetières, se placent dans la continuité du vitrail du 19e siècle.
- Personnalité : commanditaire, personnage célèbre attribution par tradition orale
De forme très sobre, la chapelle est couverte de trois dalles de béton de taille décroissante. La porte épouse la forme d'un arc polygonal à trois pans dont l'intrados, ainsi que la partie supérieure de l'ébrasement, sont taillés à redents.
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Murs
- béton aggloméré
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Toitsbéton en couverture
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Plansplan carré régulier
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Étages1 vaisseau
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Couvrements
- voûte plate
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée sans travées
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Typologiestombeau en forme de chapelle
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Techniques
- vitrail
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Représentations
- croix
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Précision représentations
La verrière de la chapelle représente de façon stylisée la croix au sommet du Golgotha.
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Statut de la propriétépropriété privée
Cette belle chapelle de style Art déco est éclairée d'un vitrail de la même veine.
L'intégralité du dossier est consultable au centre de documentation de l'Inventaire et du Patrimoine culturel.
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
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- (c) AGIR-Pic
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Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France.
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