Dossier d’œuvre architecture IA02002226 | Réalisé par
Fournis Frédéric
Fournis Frédéric

Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France.

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  • inventaire topographique, canton de Braine
  • patrimoine de la villégiature
Château de La Roche ou de Bellevue
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Val de l'Aisne - Braine
  • Commune Braine
  • Lieu-dit Roche-Ferrée
  • Adresse route de Vieil-Arcy
  • Cadastre 1984 B2 109 et 110
  • Dénominations
    château
  • Appellations
    Bellevue
  • Parties constituantes non étudiées
    communs, jardin, cour, porte

La ferme de la Roche Ferrée, propriété du prieuré Notre-Dame de Braine, est vendue comme bien national en 1793. Une maison de maître appelée "Bellevue", formée des deux bâtiments bas du logis et des communs, la complète peu après. Entre 1797 et 1806, le nouveau propriétaire Jean Tondu Muiroger, fait compléter les deux corps de bâtiment par les deux pavillons que l'on voit encore aujourd'hui. Son successeur M. de Réant remplace, avant 1811, les deux anciens corps de bâtiments par le vaste corps de logis actuel reliant les deux pavillons et fait installer le portail d'entrée. Vers 1880, E. de Saint-Marceaux, ancien maire de Reims et ancien conseiller général de l'Aisne, également propriétaire du château de Limé, fait modifier les toitures et rehausser le corps de logis central d'un second étage carré. L'ancienne ferme abbatiale a peu à peu été intégrée aux communs du château, mais garde encore un portail ainsi qu'une maison du 18e siècle.

Le corps central est formé de trois niveaux et d'un comble, coiffé d'un toit à deux pans et croupes couverts en terrasse ; une travée intermédiaire de part et d'autre, le réunit aux pavillons latéraux élevés de deux niveaux et d'un comble, et couverts en pavillon. Les bâtiments sont ordonnancés à travées. Un jardin se déploie devant la façade antérieure ; une balustrade de pierre délimite une terrasse en contrebas de laquelle a été creusée une piscine. La propriété est ceinte d'un mur-bahut précédé d'un fossé, et ouvre par une grille en fer forgé. Les communs, qui ont repris peu à peu les anciens bâtiments de la ferme, se situent à l'arrière du château, à un niveau plus élevé. La basse-cour est fermée par un portail à montants de pierre surmontés de pots à feu.

  • Murs
    • calcaire
    • pierre de taille
    • moyen appareil
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan symétrique, jardin mixte
  • Étages
    sous-sol, 2 étages carrés, comble à surcroît
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée, jardin de niveau, jardin en pente, jardin en terrasses
  • Couvertures
    • terrasse
    • toit à deux pans
    • toit en pavillon
    • croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour suspendu
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2003; Date(s) de rédaction : 2006
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Fournis Frédéric
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