Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, Région Hauts-de-France puis conservateur régional de l'Inventaire général Pays-de-la-Loire.
- inventaire topographique, canton de Braine
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Val de l'Aisne - Braine
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Hydrographies
ruisseau du Moulin
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Commune
Jouaignes
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Lieu-dit
Virly
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Cadastre
1984
A1 30 à 40, 995 à 999
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Dénominationschâteau
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Parties constituantes non étudiéeslogement, communs, jardin, fabrique de jardin, étang, cour
En 1473, un aveu et dénombrement de la seigneurie de Virly par François de La Bricogne, écuyer, mentionne une maison seigneuriale, plusieurs maisons et courtils, un pressoir. Le domaine est vendu en 1650 par Pierre Tavernier, procureur et notaire royal à Coucy, à Jean Regnault, écuyer, vicomte de Quincy. Elle comprend la maison seigneuriale, ses terres et dépendances. L'actuel château de Virly, bien que considérablement remanié, pourrait dater de cette époque avec sa basse-cour régulière. En 1686, un contrat de vente de la terre, fief et seigneurie de Virly de Pierre Le Clerc à Claude Bouchet, fait état de 2 maisons seigneuriales, la "maison haute" (peut-être le château) et une "maison basse". Au 18e siècle, la seigneurie de Virly et de Lhuys appartient à la famille de Wolbock. Jean-Louis Armand, baron de Wolbock, fils du dernier seigneur et né à Braine en 1792, est devenu ministre de la maison du roi sous le règne de Charles X. Au 19e siècle, le domaine forme 2 entités séparées par le chemin de Virly : le château de Virly et le "domaine" de Virly sur lequel est construit, après 1865, un petit château caractéristique de l'époque.
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Période(s)
- Principale : 1ère moitié 17e siècle
- Principale : 2e moitié 19e siècle
Le "château" classique est flanqué de 2 pavillons d'angle en avant-corps sur la façade arrière sur jardin, et de 2 tourelles carrées plus tardives sur la façade principale sur cour. Les 2 étages carrés sont élevés sur un soubassement, et coiffés d'un haut comble à croupes. Les lucarnes sont modernes, comme la couverture en terrasse des pavillons d'angle. La basse-cour ouvre à gauche de la cour principale avec 2 pavillons carrés symétriques. Le "domaine" sert d'écrin à une demeure en brique et pierre à 3 travées en façade. La travée du centre marque un avant-corps à 5 pans que couronne une flèche polygonale. Les communs, en bordure de propriété, sont modernes. Un petit colombier en brique et pierre, contemporain de la demeure, sert de fabrique de jardin. Les 2 propriétés sont agrémentées d'un beau parc paysager avec étangs alimentés par le ruisseau du Moulin, affluent du Murton.
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Murs
- calcaire
- brique
- pierre de taille
- moyen appareil
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Toitsardoise
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Plansjardin irrégulier
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Étagesétage de soubassement, 1 étage carré, comble à surcroît
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée, jardin de niveau
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Couvertures
- terrasse
- toit à longs pans
- toit à deux pans
- flèche polygonale
- croupe
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie, suspendu, cage ouverte
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Jardinsarbre isolé, bois de jardin, groupe d'arbres, clairière ornementale, pelouse
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Statut de la propriétépropriété privée
L'intégralité du dossier est consultable au centre de documentation de l'Inventaire et du Patrimoine culturel.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, Région Hauts-de-France puis conservateur régional de l'Inventaire général Pays-de-la-Loire.
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