Dossier d’aire d’étude IA59002061 | Réalisé par
Luchier Sophie
Luchier Sophie

Chercheur de l'Inventaire général du patrimoine culturel.

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  • inventaire topographique, PNR Scarpe-Escaut
Le territoire communal de Bouvignies
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
  • (c) Parc naturel régional Scarpe-Escaut

Dossier non géolocalisé

  • Aires d'études
    Communauté de communes Pévèle-Carembault
  • Adresse
    • Commune : Bouvignies

Marcel Bonvin indique que des découvertes archéologiques faites au Vieux Chastel, dans les champs au lieu-dit la Fellerie et dans le bois de Bouvignies, témoignent d'une présence gallo-romaine sur la commune. En 782, l'influence des abbayes de Saint-Amand et Marchiennes est délimitée, Bouvignies dépend de l'abbaye de Marchiennes. La date du passage sous l'autorité du seigneur de Landas n'est pas connue, la première charte datant de 1201. En 1232, la comtesse Marguerite, châtelaine d'Orchies, accorde le droit de pacage sur le marais de Flines à Orchies, Bouvignies, Coutiches, Auchy, Flines, Râches. Le traité de Pontoise (1312) définit Douai et Orchies comme des Etats de Lille, revenant ainsi sous l'autorité de la France. En 1338, au baron Jean de Bouvignies Mortagne succède Jean de Landas, puis Marguerite de Mortagne Landas, sa soeur, puis Marie de Mortagne et sa fille Isabeau d'Auberchicourt, qui épouse en 1384 en deuxièmes noces, Jacques, seigneur d'Ollehain dont la famille exercera l'autorité sur la commune jusqu'en 1561. Ce dernier fait construire un château dans le village pour remplacer le "vieux chastel" situé dans les marais, près du Pont Arnoul Madoux, sur le courant de Coutiches. Une cense est construite au lieu-dit Fermelle (aujourd'hui Frenelles), reconstruite et adjointe d'une maison de plaisance entre 1851 et 1858. A la même époque, les Etats de Lille sont cédés par Charles V au comte Louis Male, comte de Flandre, pour permettre le mariage de Philippe le Hardi avec Marguerite de Flandre (1369) et deviennent, à la mort du comte Louis, l'apanage du duc de Bourgogne. En 1380, Bouvignies est séparée de la commune de Landas. En 1740, les habitants de Sec-Marais refusèrent de payer les frais de reconstruction de l'église. Ils demandent leur rattachement à Marchiennes. La seigneurie est vendue en 1586 à Georges II de Nédonchel, écuyer seigneur de Hannescamps et de la Vicoigne, près d'Arras. Cette famille perdure jusqu'au 19e siècle. Les Nédonchel fortifient, notamment en établissant des fossés en 1585, puis agrandissent le château en 1743 et 1785. Il figure sur le plan des terres et de la seigneurie établi pour le marquis en 1781. A la Révolution française, il est vendu comme bien national et détruit en 1794. Le presbytère est reconstruit d'après un projet de l'architecte Vinoir en 1830. En 1841, le marquis Nédonchel fait construire une école et des bâtiments pour la congrégation des Soeurs de la Sainte-Union. En 1858 est construite d'après les plans de l'architecte Lejuste la maison-école des garçons, dont la réception définitive est réalisée par l'architecte Aimé Dubrulle (AD Nord, série O104/30). L'école des filles, aujourd'hui transformée en mairie, est construite en 1893 par l'architecte Eugène Robaut.

Documents d'archives

  • AD Nord : Série Cartes et Plans : Plan Douai 94.

  • AD Nord : Série C pièce 3300.

  • AD Nord : Série O104.

Bibliographie

  • BONVIN, Marcel. Ainsi ont vécu les Bouvigniens (1070-1988). Bouvignies : 1988.

  • MONNIER, Bernard. Circuit des chapelles de Bouvignies. Bouvignies : Association Bouvignies hier et aujourd'hui, mars 2003.

Annexes

  • Repérage du patrimoine bâti de Bouvignies
Date(s) d'enquête : 2003; Date(s) de rédaction : 2004
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
(c) Parc Naturel Régional Scarpe-Escaut
Luchier Sophie
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