Dossier d’œuvre architecture IA60001323 | Réalisé par
Fournier Bertrand
Fournier Bertrand

Chercheur de l'Inventaire du patrimoine - Région Hauts-de-France

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  • patrimoine industriel, arrondissement de Beauvais
Ancienne briqueterie Rigault, puis Froment, devenue fonderie Bloch (vestiges)
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes Thelloise - Noailles
  • Commune Noailles
  • Adresse 441 rue de la Messe
  • Cadastre 1999 AC 73
  • Dénominations
    briqueterie, fonderie
  • Appellations
    briqueterie Rigault, briqueterie Froment, fonderie Bloch
  • Parties constituantes non étudiées
    atelier de fabrication, entrepôt industriel, bureau, logement d'ouvriers, pont bascule

Briqueterie fondée en 1896 par Paul Rigault, entrepreneur de maçonnerie. En 1913, il fait construire un four à feu continu doté d'une cheminée de 28m de haut, portant la date. Il est également raccordé à la ligne ferroviaire Hermes-Beaumont-sur-Oise. En 1929, l'activité est poursuivie par Albert Froment. L'année suivante la briqueterie est acquise par Aubry, directeur de la Grande Briqueterie d'Acheux (Somme). En 1951, les bâtiments sont convertis en fonderie portant la raison sociale Raymond Bloch. Le four de l'ancienne briqueterie est alors utilisé pour la fonte du plomb et du laiton, tandis que de nouveaux bâtiments industriels, hangars et bureaux sont érigés pour la nouvelle destination du site, à la place des halles de séchage. Cessation d'activité en 1985. En 1992, le site est occupé par l'entreprise Noailles Récupération, spécialisée dans la récupération de métaux. La cheminée d'usine ainsi que plusieurs bâtiments de l'ancienne fonderie ont été détruits. 1913 : construction d'un four Hoffmann à 14 ouvertures (2 x 7). Vers 1960, le site comporte 6 fours. Vers 1940, la production des briques est effectuée à l' aide d' une presse à air comprimé, moulant deux briques à la fois. En 1949, la briqueterie est dotée d'une presse rotative d'une capacité de production de 1200 briques/heure. Vers 1940, la briqueterie compte 21 employés durant la période d' activité (du 15 mars au 1er septembre). Après 1951, la fonderie occupe plus de 40 salariés en continu. 1983 : 30 salariés.

Tous les bâtiments subsistants sont construits en brique, à l'exception d'un hangar industriel destiné au stockage et au triage des métaux, qui est à structure métallique apparente sur soubassement de brique et couverture en tôle ondulée. Les couvertures sont à longs pans et pignons couverts. Seul, le bâtiment abritant le four à 14 ouvertures comporte un lanterneau longitudinal pour l'aération. L'un de ses pignons est découvert. Les voûtes du four ont été détruites et laissent visibles la charpente en bois apparente recouverte de tuiles mécaniques provenant de l' entreprise Collin Muller d' Auneuil (Oise, canton d' Auneuil). Les maisons de briquetiers sont construites sur cave en briques de récupération, avec un soubassement enduit. L'une d'elle a fait l'objet d'une adjonction couverte d'un appentis en tôle fibrociment.

  • Murs
    • brique
    • ciment
    • enduit
    • essentage de tôle
  • Toits
    tuile mécanique, tôle ondulée, ciment amiante en couverture
  • Étages
    en rez-de-chaussée, sous-sol, en rez-de-chaussée surélevé
  • Couvrements
    • charpente en bois apparente
    • charpente métallique apparente
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • lanterneau
    • pignon couvert
    • pignon découvert
  • Énergies
    • énergie thermique
    • produite sur place
  • État de conservation
    établissement industriel désaffecté, vestiges, menacé
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune

Documents d'archives

  • AD Oise. Série M ; Mp 2518.

  • AC Noailles. Fonds Serrain.

  • AC Noailles. Matrices cadastrales, 1838-1940.

  • AP. Collection de cartes postales.

  • AP Ecomusée des Pays de l'Oise. Dossier d'Inventaire et fonds photographique.

Bibliographie

  • Répertoire français des références commerciales, industrielles et financières : Oise. 1914.

Documents figurés

  • Cadastre napoléonien, 1838 (AC Noailles).

Date(s) d'enquête : 1999; Date(s) de rédaction : 2006
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Fournier Bertrand
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