L'usine, située dans le centre ville de Mouy, s'étend sur une étroite parcelle, aujourd'hui divisée en deux lots, et bordée par le principal bras de dérivation du Thérain, anciennement dénommé Canal de l'Hôtel-Dieu. L'ensemble donne à la fois sur la rue Jean-Corroyer et sur celle de la Gare (ancienne rue du Pont-Gambot). L'ensemble se compose d'un atelier de fabrication, construit en retrait de rue, fermé par un mur de clôture. Il est construit en pierre de taille, à un étage carré et comble à surcroît, couvert d'un toit en tuile mécanique à longs pans et pignons couverts. Il est complété en retour sur rue d'un second bâtiment, également en pierre de taille et couvert d'un toit en zinc, à longs pans et pignons couverts. Cet édifice est traversé par un coursier qui alimentait la roue hydraulique, aujourd'hui disparue. A l'arrière de la parcelle, se trouve un second atelier de fabrication, destiné au montage de brosses, élevé en rez-de-chaussée. Il est construit en brique et couvert d'un toit en tuile mécanique, à longs pans et pignons couverts. Réduit de moitié dans la largeur, cet atelier jouxtait un lavoir à laines, transformée ensuit en salle des machines, en pierre de taille appareillées et pignon en brique et pan de bois assemblé en croix de Saint-André. La cheminée d'usine qui lui était adossée a été démontée. Le logement patronal, accessible par la rue Jean-Corroyer, s'étend sur toute la largeur de la parcelle. Il est construit en pierre de taille enduit et comprend un étage carré et comble à surcroît. Il est couvert d'un toit en tuile plate, à longs pans et pignons couverts.