Dossier d’œuvre architecture IA60002078 | Réalisé par
Fournier Bertrand
Fournier Bertrand

Chercheur de l'Inventaire du patrimoine - Région Hauts-de-France

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  • patrimoine industriel, arrondissement de Clermont
Ancienne fonderie de bronze de la Société des Bronzes Forgeables, puis scierie Desse, devenue usine de construction mécanique Rabourdin
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Clermontois - Plateau Picard - Mouy
  • Commune Mouy
  • Adresse 56 rue Léon-Bohard
  • Cadastre 1997 AE 132
  • Dénominations
    fonderie, scierie
  • Précision dénomination
    fonderie de bronze
  • Appellations
    fonderie de la Société des Bronzes forgeables, fonderie Desse
  • Destinations
    usine de construction mécanique
  • Parties constituantes non étudiées
    atelier de fabrication, logement patronal

En juillet 1913, Durville, directeur de la fonderie d'alliage léger de la Société des Bronzes Forgeables est autorisé à installer son usine sur le site actuel. Après la Première Guerre mondiale, l'entreprise connaît un développement important grâce à l'invention mise au point par son directeur en 1923 du bronze d'aluminium, utilisé rapidement pour la fabrication des pièces de monnaie. Ce secteur constitue un des marchés porteurs de l'entreprise jusqu'en 1936, date de la fermeture de l'usine. Les bâtiments sont repris par une scierie, exploitée par Desse jusque dans les années 1950, puis par une entreprise fabriquant des éléments normalisés en plasturgie, portant la raison sociale Esform. En 1963, Rabourdin, établi également à Saint-Just-en-Chaussée, rachète les bâtiments, et les utilise sans apporter de modification notable à l'architecture. La scierie était alimentée par une machine à vapeur de la force de 80 chevaux. En 2004, l'usine emploie 40 employés.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 20e siècle
  • Dates
    • 1913, daté par tradition orale

La fonderie occupe un terrain proche de la rivière du Thérain mais n'en exploite pas l'énergie. Les bâtiments de production originels ont été détruits pour laisser place à d'autres plus en rapport avec les activités qui s'y sont succédé. Le bâtiment visible sur rue est construit en brique à un étage carré et comble à surcroît. Il présente une élévation ordonnancée à neuf travées. Il est couvert d'un toit en ardoise à longs pans et pignons couverts. Ce bâtiment est prolongé d'une série d'ateliers en shed, couvert de tôles nervurées et matériau synthétique translucide. Le logement patronal, de style néo-classique, sert aujourd'hui de bureaux. Il est construit en brique, sur un sous-sol surélevé. Son élévation ordonnancée à un étage carré comprend trois travées, ainsi qu'un comble à surcroît éclairé par une lucarne de toit centrale. Tous les éléments décoratifs qui entourent les ouvertures, ou présents pour rythmer l'élévation sont en pierre de taille.

  • Murs
    • pierre
    • brique
    • pierre de taille
  • Toits
    tuile mécanique, ardoise, verre en couverture, tôle nervurée
  • Étages
    1 étage carré, comble à surcroît
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • shed
    • toit à longs pans
    • pignon couvert
    • croupe
  • Énergies
    • énergie électrique
    • achetée
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Visite refusée. Photographies interdites.

Documents d'archives

  • AD Oise. Série M ; Mp 2514. Etablissements insalubres et dangereux. Mouy.1837-1938.

Date(s) d'enquête : 2004; Date(s) de rédaction : 2004
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Fournier Bertrand
Fournier Bertrand

Chercheur de l'Inventaire du patrimoine - Région Hauts-de-France

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